Faire face au stress ambiant
Une sorte de paranoïa collective existe en de nombreux pays depuis le 11 septembre 2001. Cette angoisse s’est renforcée un peu plus à chaque nouvel attentat, période de crise, de pandémie…
C’est dire le stress ambiant qui règne aujourd’hui dans notre société. Certes, la crainte d’attentats est loin d’être la seule et unique raison de notre mal-être… Mais cela en fait néanmoins partie. Il agit le plus souvent de façon assez inconsciente. Quelque chose dans l’atmosphère rend le quotidien moins paisible qu’avant. Dans la rue comme ailleurs, une sorte de tension plane…
Plus on est paranoïaque, plus on est manipulable… et moins on est raisonné. On est alors prêt à valider n’importe quel discours ou projet politique confirmant nos pensées, espoirs ou convictions. Par contre, en apprenant à rester apaisé coûte que coûte, on apprend à rester un être humain libre, qui n’est pas dominé par ses émotions. Voici différentes pistes à explorer dès à présent…
Considérer les risques réels permet de se rassurer
Les risques du quotidien liés au terrorisme ? On dit souvent qu’il ne faut « pas y songer ». « Ne te stresse pas voyons, sors-toi ça de l’esprit… ». Moi, je vous invite à faire l’inverse. Est-ce stressant ? Bien au contraire, c’est rassurant. Si vous vivez en France, considérez les dizaines de millions d’habitants. Prenons uniquement les ados et adultes, ça nous fait peut-être une bonne cinquantaine de millions. Sur ces 600 stades de France pleins à craquer, combien de personnes semblent prêtes à commettre un attentat ?
Sans doute des milliers ? En fait, non. Quelques centaines ? Non plus. Quelques dizaines ? Oui à la rigueur, et encore, pas là maintenant mais en prenant en compte les dix dernières années. Autrement dit, il y a bien davantage de risques d’être frappé par la foudre et de chances de remporter l’Euromillion que d’être victime de terrorisme au cours d’une vie. Ce n’est pas pour autant que le terrorisme ne doit pas être combattu, bien au contraire. Et il faut rester prudent quoi qu’il arrive.
Simplement, à chaque nouvelle information stressante ou déprimante, il faut relativiser.
Une fois l’information intégrée, faites une « coupure » en passant à une autre activité. Après une nouvelle négative, contrebalancez par une activité positive.
Si vous consultez les actualités je ne sais combien de fois par jour, vous ne risquez pas de vous déstresser. Vous avez l’impression que vous DEVEZ être au courant au cas où il se passerait un évènement grave : c’est une fausse idée. Si jamais il se passe quoi que ce soit d’important dans le monde, vous n’y pourrez rien. Etre au courant à la minute même ou le lendemain ne fait pas la moindre différence. Aussi… lisez des romans, dansez, discutez de tout sauf de cela, faites des câlins, baladez-vous, allez courir ! Extirpez-vous coûte que coûte de cette angoisse ambiante. Ce n’est qu’ainsi, d’ailleurs, que vous aiderez vos proches (conjoint, enfants…) à s’en extirper également. Le stress est contagieux, la joie de vivre aussi.
Pour aller plus loin sur le sujet, lisez les autres parties de cet article : « Stress, terrorisme… le temps de la réflexion – comment éviter la paranoïa », « Stress, terrorisme… le temps de la réflexion – pistes pour rester zen » et « Stress, terrorisme… le temps de la réflexion – leçons à tirer pour votre évolution personnelle ».
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