Monde du travail : le piège du règne de la quantité

Comme nous venons de le voir, il est nécessaire de créer des transitions entre différentes activités, grâce à de petites pauses méditatives. En procédant ainsi, on travaille plus efficacement sur un laps de temps plus court. C’est sur ce principe que j’aimerais revenir, qui est capital dans le rapport au travail.

Le principe (malheureux) du système quantitatif

Le stakhanovisme, c’est le culte de la quantité. Certes, certaines tâches passent par la quantité. Notamment tout ce qui concerne les tâches matérielles. Que l’on soit dans un état d’esprit positif ou non, cela a peu d’effets visibles sur une heure de ménage. Ce sont surtout les ressentis qui changent : on peut vivre cette heure de ménage dans la contrainte ou la bonne humeur. Il en est de même pour certains métiers (caissier, barman, facteur…). Toutes ces activités demandent un certain nombre d’heures, difficilement compressibles.

Mais il existe également quantité de tâches et de métiers bien moins liés à une quantité d’heures précise. Notamment les activités faisant appel à la créativité, la conception, l’art, la communication. Le nombre d’heures reste un élément, mais ce n’est plus le seul. L’efficacité, l’état d’esprit, l’inspiration, la confiance jouent aussi un rôle fondamental. Des notions trop peu prises en compte. Au lieu de cela, on croit qu’il est indispensable :

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– d’être sur place, même quand le travail pourrait se faire ailleurs…
– de remplir un nombre d’heures précis, même de façon artificielle.
De fait, on est présent 8 H pour un travail vraiment effectif de 4 ou 5 H… voire un travail totalement efficace de 2 H maximum. Quel gâchis ! Quelle perte de temps !

Nota Bene : Je ne souscris pas pour autant à ces méthodes de développement personnel promettant l’autonomie financière et une efficacité incroyable pour 4 H de travail par semaine. Je reste convaincu que tout projet demande de nombreuses heures de labeur ! Je pense juste que :
. On peut travailler beaucoup en aimant ça.
. 1 H de travail inspiré et concentré est plus efficace que 2 ou 3 H de travail dissipé.

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Quantité, qualité, rapport au travail

L’aspect qualitatif du travail se concentre avant tout sur le résultat…

(et pas sur l’idée de faire le moins d’heures possible). Lorsqu’une tâche doit être effectuée, l’essentiel est qu’elle le soit bien, avec efficacité. Si on parvient à la mener en vingt minutes plutôt qu’en une heure, il n’y a pas à en culpabiliser. Au contraire, on doit en être fier, s’en réjouir et en tirer profit. De l’autre côté, dans le cas d’un rapport hiérarchique, tout patron qui en profiterait pour surcharger l’employé sans considération et récompense adéquate serait dans le contre-productif. Hélas, cela arrive ! En ce cas, l’employé se met lui-même, volontairement, en dessous de ses capacités. En d’autres lieux, on considère que celui qui part tard le soir est un bon travailleur… sans même réfléchir à l’efficacité de la journée. Rien de tout cela n’est cohérent.

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Qui plus est, on a tendance à conspuer l’initiative, l’argent et la réussite.

L’initiative… « c’est nul, ça pollue, c’est pourri ce truc, qu’est-ce que c’est que ce nouveau machin à la con… » / La réussite… « il s’est fait pistonner. Elle est passée sous la table pour arriver à ce niveau ».
L’argent… « l’enfoiré est pété de thunes. Pendant ce temps y a des gens qui crèvent de faim. Je suis plus compétent que lui »…
Je n’exagère même pas, ce sont vraiment des phrases que l’on entend (ou qu’on lit sur Internet). Il est donc capital de changer son regard :

. Admirer ceux qui réussissent, gagnent bien leur vie.
. S’inspirer de ceux qui prennent des initiatives, créent des concepts, ont des idées.
. Se préparer à affronter les jaloux ! Mais s’en éloigner le plus possible, pour se rapprocher de gens ayant notre état d’esprit.

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2 réponses

  1. je viens de passer des nombreuses mois difficile, en faisans mon chemin de vie en avent et arrière et chaque fois je me suis heurter de diverse manière a l’obstacle
    théologico-politico-économico-science (nommer religion) on trouve nulle part une sortie de cette engouement, je viens a ma conclusion: rejetons les religions tout les problèmes disparaîtrons par enchantement !

    1. Je ne pense pas qu’il suffirait de supprimer les religions du monde pour que tout aille mieux… chez de nombreuses personnes, tout irait même pire si elles ne pouvaient pas pratiquer leur dogme. Ceci dit, personnellement je ne suis pas du tout un « amoureux » de la religion. L’essentiel est que vous parveniez à trouver votre épanouissement, que cela soit lié à quelque chose de cartésien, religieux, athée ou autre…
      Merci de votre témoignage 🙂

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