Est-ce la société qui doit vous imposer votre propre rythme ? Ou bien est-ce plutôt VOUS qui devez LUI imposer votre propre rythme ? En voilà une question intéressante, n’est-ce pas ? 🙂 La réponse semble couler de source… La seconde solution serait la meilleure, seulement ce n’est pas possible. Mais en êtes-vous si certain ? N’est-ce pas plutôt le monde moderne qui cherche à vous faire croire cela, afin que vous ne cherchiez jamais à réfléchir et agir par vous-même ?
. Distinguer l’indispensable du dispensable
Travailler ? Oui, c’est certainement indispensable pour gagner sa vie. Faire ses courses ? Ma foi oui, sinon on finit par mourir de faim. Mais il y a aussi un tas de choses que l’on croit indispensables et qui, en fait, le sont moins qu’on ne le pense. De nos jours, le mobile tient le haut du pavé. Dès qu’il bipe on croit qu’il est essentiel de voir ce qu’il se passe. Ce n’est qu’un exemple, mais un exemple édifiant. Le mobile est un voleur de temps, et nous en sommes les victimes consentantes : il sert avant tout à passer le temps. Est-il enrichissant ? Tout dépend de ce qu’on y fait.
Il en est de même pour les « loisirs-minute », à savoir… Netflix (et autres bouquets), flux informatifs, jeux en ligne… qui souvent ne résultent pas d’un vrai plaisir, juste d’une manière de faire passer le temps un peu plus agréablement. A force, on fuit tout moment d’angoisse ou d’ennui en se réfugiant dans un loisir-minute. Un mini-plaisir instantané (l’addiction au porno, à l’alcool, la cigarette ou la malbouffe est similaire) qui évacue l’instant présent.
Or, les petits inconforts de l’esprit permettent aussi d’évoluer. L’angoisse, l’ennui permet de se cultiver, méditer, communiquer, réfléchir… Ou créer une prise de conscience, un déclic. Car une émotion négative ou un sentiment négatif appelle au changement. A force de s’ennuyer on se met à apprendre une langue, on teste quelque chose, on se découvre une passion. On comprend qu’on doit changer… de mode de vie, d’habitudes, pourquoi pas de travail ou de lieu de vie…
De fait, voici une proposition d’action…
Quelques jours durant, analysez toutes les petites actions exécutées par réflexe et dont vous pourriez très bien vous passer. Réflexes alimentaires / téléphone mobile / Internet / mais aussi pourquoi pas : manie de pester et d’être négatif, réflexions désagréables…
Soyez le plus attentif possible, même aux actes indispensables. S’alimenter, oui mais comment ? Travailler, certes, mais de quelle façon ? Est-ce vraiment ce que vous aimez faire ? En quoi est-ce épanouissant ? Comment rendre cela plus enrichissant, prenant, attractif ? Autre exemple, les aliments. On a tendance à acheter trop, et surtout à consommer des denrées lourdes (sodas, viande à tous les repas…). Repérez quel plaisir est pris au cours des repas, le temps de digestion (le cerveau est-il optimal vingt minutes après le repas ? Ou bien y a-t-il sensation de lourdeur ?).
. Réfléchir au « comment » de chaque acte indispensable
Achetez-vous sans regarder, afin d’être débarrassé des courses au plus vite ? Y allez-vous surtout aux pires moments, quand c’est surpeuplé ?
Pourquoi ne pas…
. Remplacer l’hypermarché par le supermarché (moins stressant)
. Le supermarché par le marché
. S’orienter vers les petits commerces locaux
. Acheter de moins grandes quantités, mais de meilleure qualité. Manger différemment (plus léger le soir, plus riche le matin). Là encore, si changer de pays ou de métier vous fait peur, vous n’êtes pas du tout obligé d’y songer sérieusement dès maintenant (pour peu que cela fasse partie de vos désirs profonds). Pour l’heure, contentez-vous de semer des graines, émettre des pistes, des idées… laissez cela germer puis mûrir en vous. Cela dit, tôt ou tard il faudra sans doute vous faire violence pour agir. Pourquoi pas vous donner une date, au moins pour faire le point ? Exemple : je sème des graines et étudie peu à peu la question maintenant en prenant soin de moi, puis me programme un premier point pour dans trois mois.
Dans le même temps, entreprenez des actions au quotidien afin de modifier vos habitudes.
Ces exemples vous parlent-ils ? Si vous avez des ressentis à me confier, je suis tout ouïe.
Pour aller encore plus loin sur le sujet, lisez mon article « « Au-secours, tout va trop vite ! » : votre rapport au travail ».
En savoir beaucoup plus ? RDV dans la boutique et découvrez Quotidien zen ! Trucs & astuces antistress