Réconcilier individualisme et altruisme : un cas concret

Se couper des ondes négatives, que ce soit via la pratique du magnétisme de bien-être ou via toute autre pratique, peut mener à un certain « égoïsme ». En fait, un certain égoïsme et individualisme est important dans toute existence. Le tout est de ne pas se laisser envahir par ces sentiments, qui peuvent bien entendu devenir des défauts.

Pour travailler à son bien-être sans s’isoler, on peut suivre les étapes que je propose. Si vous suivez bien ce blog, vous les connaissez déjà, elles sont à lire ou relire ici : « Est-il égoïste de se couper du mal-être des autres ? » puis « Comment se couper des ondes négatives en développant son altruisme ».

À présent, laissez-moi vous conter un petit témoignage personnel.

Positiver face au malheur du monde : un acte parfois difficile

Pendant bien longtemps, je détournais le regard, gêné et peiné, lorsqu’un SDF passait dans la rame de métro demander une pièce. Ce n’était pas du mépris, seulement je ne me sentais pas capable de partager quoi que ce soit avec lui : son malheur me dépassait. Son malheur me rendait trop malheureux pour que je parvienne à quoi que ce soit, ne serait-ce qu’un regard !
Je ne m’en suis pas condamné, ni jugé. J’en prenais simplement acte, en me disant qu’il serait bon que j’évolue sur ce point. Travaillant jour après jour à mon évolution personnelle, quelque temps plus tard, j’ai arrêté d’ignorer ces gens. Lorsque l’un d’eux entrait dans un wagon, je cessais de lire, d’écrire ou de dessiner. C’était ma façon de lui témoigner du respect, un petit signe pour lui dire que je ne le méprisais pas, qu’il n’était pas invisible à mes yeux.
Ma situation financière s’étant améliorée depuis, je me suis également mis à donner plus souvent une pièce. Il m’est arrivé de discuter avec l’un ou l’autre.

Résumé des étapes suivies :

– Tout d’abord, je me suis très « égoïstement » coupé de ces gens, car je ne me sentais pas capable de faire quoi que ce soit d’autre. Souvent, avant de prendre le métro, je créais une bulle imaginaire autour de moi pour me protéger des ondes négatives, me sécuriser. C’est une étape de résilience : parfois, on ne peut agir face à un fait et il faut savoir l’accepter.

– Cette protection et cet isolement m’ont permis de prendre du recul, de me sentir mieux. Je n’étais plus atteint (ou en tout cas moins) par le malheur des autres. Que ce soit celui des SDF ou de tout un chacun, car dans le métro les gens maussades et stressés sont nombreux !

– Ce recul a amélioré ma compassion, car mon regard est devenu moins émotionnel, plus serein.

Je me suis mis à considérer davantage ces personnes. Auparavant, je les considérais également mais sans le montrer. Désormais j’étais capable d’échanger un regard, un sourire.

– Puis s’en est suivi ce que j’ai conté. Quelques regards et sourires, quelques dons, quelques paroles échangées… Je me suis mis à agir à mon niveau. Je ne suis pas capable pour autant de travailler dans le social, je n’en culpabilise pas, à chacun ses capacités d’actions, de résilience, de compassion.

Ainsi, on s’éloigne d’une situation afin de mieux y revenir, mieux lui faire face. Cet exemple peut s’adapter à de très nombreuses situations. Face à un collègue stressant, coupez-vous de lui. Sentez-vous mieux, prenez du recul. Puis, revenez peu à peu à lui et souriez. Non pas pour vous défendre, mais pour tenter de l’apaiser un peu. Donnez-lui ce que vous pouvez. Si c’est seulement un sourire ou une parole aimable, c’est déjà très bien.
Adaptez ainsi ce schéma à d’autres situations. Il ne peut s’appliquer absolument partout et tout le temps, mais à la plupart des cas.

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