Une origine surprenante du lâcher prise

Le lâcher prise est un terme revenant très souvent dans le monde du bien-être. En fait, on en parle dans à peu près toutes les méthodes. En tant que magnétiseur, je le pratique moi-même, et le fais parfois pratiquer à d’autres. Il est logique que le terme apparaisse partout, car c’est une des bases. Apprendre à le pratiquer, c’est bien. En déterminer l’origine et y réfléchir, c’est encore mieux ! En fait à ce sujet, on arrête souvent la réflexion là où elle devrait commencer.

Quand a-t-on besoin de pratiquer le lâcher prise ? Au moment où la meilleure volonté du monde ne suffit pas.

Exemples : vous êtes étudiant et devez réviser telle leçon. Après dix tentatives, rien à faire ! Vous n’y parvenez pas. Plutôt que d’essayer en vain, vous passez à autre chose afin de mieux vous y remettre un peu plus tard. / Vous devez parler à votre conjoint(e) d’un sujet important. Vous vous étiez promis de le faire aujourd’hui, mais vous ne parvenez pas à trouver la force nécessaire, ni les mots justes. Vous préférez remettre votre promesse à plus tard.

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Besoins du corps, besoins de l’esprit

La bonne question à se poser est alors : de quoi votre corps et votre esprit ont-ils besoin à ce moment précis ?
La réponse ne coule pas toujours de source. Se poser la question, y réfléchir, c’est déjà se donner des chances de trouver la réponse 🙂
En fait, le subconscient sait généralement ce dont vous avez besoin. Il va vous formuler des demandes que vous saurez recevoir et interpréter… ou non. Un besoin de communiquer. Besoin de sport, de lumière, d’affection. Besoin de boire de l’eau, de faire une sieste, de pratiquer une passion ou un loisir. Chez certains, l’art est un besoin ! Ils sentent soudain le besoin (si, vraiment ! Pas l’envie, le besoin) de peindre ou de faire de la musique. À l’écoute de leur être, ils assouvissent ce besoin demandé. Une fois « repus », ils peuvent reprendre une autre activité.

C’est ainsi qu’il faut analyser les moments où l’on doit pratiquer le lâcher prise. C’est un signe : votre Moi est en demande. En demande de quoi ? Si vous ne trouvez pas sur le coup, ce n’est pas grave. Ne vous en agacez pas. Testez une chose, puis une autre. Testez des activités variées, auxquelles vous ne songez pas d’habitude, ou bien de petits actes tout simples. Appeler un ami, sortir faire une ballade, faire du ménage. Souvent, le subconscient est perturbé par une autre tâche en cours et vous demande de la mener à bien.

Exemples : vous ne parvenez pas à réviser car vous devez remplir un formulaire administratif depuis longtemps. Son envoi est en retard, cela vous tracasse : cette tâche doit être remplie avant de passer à la suite. Vous n’en avez pas conscience… Ne parvenant décidément pas à réviser, vous lâchez prise, puis faites un temps de pause. À l’écoute de votre Moi, l’inspiration vous vient : il faut terminer ce fichu formulaire et l’envoyer enfin ! Vous achevez cette tâche, puis vous sentez bien mieux.

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Bien plus simplement, il arrive aussi que vous ayez juste besoin de vous aérer le corps et/ou l’esprit : vous aérer, bouquiner, sortir un peu…

Cela ne se déroule pas toujours de façon aussi évidente. En fait, il s’agit surtout de développer un état d’esprit : que vous trouviez dans l’immédiat ou non, développez cet état d’esprit coûte que coûte et vous parviendrez, peu à peu, à repérer ce que votre Moi vous réclame.

Limites du raisonnement abstrait, efficacité du raisonnement concret

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Voyez tout l’intérêt du raisonnement concret plutôt qu’abstrait.
En raisonnement abstrait, on se serait perdu en réflexions interminables : pourquoi donc ai-je été forcé de lâcher prise, pourquoi ne suis-je pas parvenu à exécuter cette tâche ? Que se cache-t-il au fond de mon esprit, qu’y a-t-il dans mon passé qui me freine autant ? Etc. Certes, réfléchir sur soi est intéressant, et je ne cherche nullement à vous décourager de ces réflexions. Seulement, on a tendance à mettre la réflexion abstraite au premier plan, et la réflexion concrète au second. Je vous invite à faire l’inverse.
En raisonnement concret, les questions sont bien plus terre à terre… et bien plus efficaces : que faire en cet instant présent pour aller mieux ? Pour exécuter LE bon acte au bon moment ? Voilà des questions bien plus intéressantes… n’est-ce pas ?

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