Une société moderne ne cultivant ni bien-être ni réflexion ?
N’ayons pas peur de réfléchir, de tout remettre en question. N’ayons crainte d’affronter pacifiquement, par la parole ou l’écrit, celles et ceux qui ne pensent pas comme nous. En sortant de notre sphère, de notre petit monde, on s’aperçoit ainsi que la réalité est toujours plus complexe qu’elle n’y paraît, qu’il n’y a que des vérités relatives et aucune vérité absolue. Cela nous permet de préciser notre pensée, la construire, la renforcer. Et comme nous sommes nos pensées, nous devenons des êtres plus construits, plus solides.
Surf sur internet et angoisse permanente…
Il arrive que les propos alarmistes nous parlent.
On a le sentiment d’écouter un annonciateur ne faisant que traduire nos angoisses avec des mots plus clairs. Lorsqu’on entend tel ou tel discours, c’est presque comme si on s’écoutait soi-même. C’est dire si ces gens sont doués. Les gourous fonctionnent ainsi : ils pointent des souffrances en vous (souvent très générales), puis en dissertent longuement. Enfin ils vous invitent à les suivre, à adhérer à leur mouvement, acheter leurs livres, etc. Cela n’a rien de nouveau !
De nos jours, le monde moderne nous pousse à tout… sauf à agir de la sorte. Il n’y a qu’à voir les débats télévisés. On organise des discussions entre gens qui se connaissent déjà et sont d’emblée d’accord sur de nombreux points. Ils ne se disputent (ou font mine de se disputer) que sur des détails, des questions générales. Ou lorsqu’il y a de véritables oppositions, les débats deviennent agressifs et on se retrouve dans des dialogues de sourds. Personne ne s’écoute ! On cherche le buzz, la petite réplique qui fera polémique… C’est à celui qui parlera le plus fort, qui produira l’effet le plus télévisuel, le plus spectaculaire. Les médias sont le reflet de ce que nous sommes au quotidien, du moins en partie. A nous de changer la donne !
Ils ont toujours plus ou moins existé et existeront sans doute toujours. Aujourd’hui, certains ont un autre visage. On parle moins de religion, davantage d’économie. Mais le discours, derrière, est resté le même. Leur analyse, au fond, est assez facile. Il n’est pas très compliqué d’affirmer que le monde va mal et de le détailler.
Lorsque ensuite telle prédiction ne se réalise pas, le gourou ne se démonte jamais.
Cela s’est bien réalisé mais pas de la façon dont on pensait, ou alors la date prévue n’était pas tout à fait juste…
Il passe son temps à faire des pirouettes, dit tout et son contraire, trouvera toujours une façon de le justifier. Quand il ne se contente pas de ne plus parler de ses anciennes « prévisions », tout bonnement, comme si elles n’avaient jamais existé !
On appelle ça le verbiage, ou le sophisme. Il est important d’avoir eu affaire à quelques sophistes : une fois qu’on en a écouté quelques-uns, on sait mieux les repérer. Ecoutez leurs discours avec du recul, analysez leurs analyses… Si tout va bien, mois après mois vous vous éloignerez d’eux.
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Une réponse
Tellement vrai !! Ils ne voient que le négatif. Si nous les ecoutons, nous ne vivons plus…nous sommes perpétuellement dans la peur. Tous ces « preppers » ne peuvent savoir ce qui va arriver car nous n’avons aucun contrôle sur le futur. Quoi qu’il en soit, vivons pleinement l’instant présent, construisons du mieux possible notre avenir et advienne que pourra ! Merci pour ce texte. Il résume mon cheminement des six derniers mois. Je sors de la peur et me concentre a me bâtir du positif