Cet article vient compléter « Comment la multiplication des médias nous égare », que vous pouvez lire ou relire avant de passer à la suite.
Le terme « consommateur » ne plaira pas à tout le monde. Néanmoins, il est justifié. Lorsqu’on lit, écoute ou regarde un contenu, on le consomme. Parfois de façon gratuite, ou faussement gratuite (car insertion de publicités… comme on dit : « quand c’est gratuit, c’est toi le produit »), parfois de façon payante. Néanmoins, ce sont autant de façon de consommer. Mais consommer ne veut pas dire s’abêtir :
1 . Cibler les moments de vide (ou passages à vide)
Nous en avons tous. Quels sont les vôtres ? Apprenez à les repérer peu à peu, et déterminez la façon dont les combler. Les nouvelles technologies rendent les moments de vide impossibles à vivre. Dès qu’on en a un, on se jette sur ses SMS, une page d’actu ou un réseau social.
La vie se suffit à elle-même. Elle n’a pas besoin de haute technologie ou d’occupations particulières. Lors d’un moment vide, inutile de chercher à le combler à tout prix. Pourquoi ne pas simplement se laisser vivre ? Au début l’effet est un peu surprenant, ensuite on ne peut plus s’en passer.
2 . Faire les choses vraiment… ou pas du tout : faire des choix et s’y tenir
Du fait de tous ces moments vides que l’on cherche absolument à combler, on a tendance à s’informer sans s’informer. C’est-à-dire que l’on « dévore » quantité de contenus différents sans prendre le temps de les intégrer. Résultat : on est légèrement informé sur tout, réellement sur rien. On a le sentiment d’avoir des tas de connaissances alors qu’elles sont en réalité bien maigres ! Lorsque vous lisez, écoutez, voyez un contenu, forcez-vous à le faire totalement. N’hésitez pas à relire, revoir. Certaines vidéos Youtube à contenu riche doivent être vues au moins 2 ou 3 fois avant d’être bien comprises. Les capacités de concentration ne (re)viendront peut-être pas tout de suite : en zappant toujours d’un contenu à un autre, nous avons amoindri ces capacités. Pas de panique, tout est question d’entraînement… Ne lâchez pas le morceau, les aptitudes grandiront peu à peu.
Ce n’est pas pour rien que les romans d’aujourd’hui sont souvent courts, d’un style très simple, et les articles de fond peu nombreux. Nous sommes dans la culture du rapide et de l’immédiateté, et c’est une culture qui ne correspond pas aux êtres que nous sommes. C’est presque une culture contre-nature.
3 . Séparer les moments les uns des autres grâce à la méditation
Entre un contenu et un autre :
– Coupez la source d’information précédente.
– Coupez toute autre source d’information. Si vous avez un fil d’actu dynamique sous les yeux (tel Facebook ou Instagram, Tik Tok…), le regard sera sans cesse happé par un nouveau contenu que vous vous sentirez « forcé » d’aller voir. C’est absolument sans fin !
– Fermez les yeux. Vous pouvez réfléchir au contenu venant d’être consommé… ou pas. Mieux encore : laissez cette information résonner en vous. Puis, ne songez à rien, faites le vide et respirez calmement. Même si cela ne dure qu’une dizaine de secondes. Surtout, pas d’empressement : si vous vous sentez bien ainsi, laissez passer quelques instants supplémentaires.
Nota Bene : Ce conseil n’est pas valable que pour la recherche de contenus. Il est valable pour la vie en général. Si vos journées se déroulent de façon confuse, cette façon de faire (toute simple!) est très efficace. Vous quittez le repas et vous remettez au travail ? Prenez-en conscience. Fermez les yeux, dites-vous par exemple « Là, le repas est terminé. Maintenant, je reprends une autre activité »…
Par ailleurs, les instants méditatifs permettent de mieux considérer les actes à leur juste valeur. Exemple : vous vous gavez de flux Instagram, sans avoir bien conscience de leur inutilité. Vous décidez de couper cela par de petits moments de méditation : laissez tout cela résonner en vous en fermant les yeux et en respirant calmement. La futilité de ces contenus n’apparaît-elle pas davantage ?
4 . S’interroger sur l’effet produit
Comment vivez-vous tous ces contenus ? Qu’éveillent-ils ? Font-ils du bien ? Il suffit de se poser quelques questions toutes simples. Si vous avez du mal à trouver la réponse, laissez-vous aller : en songeant à tels contenus, ressentez-vous du bien-être, du stress, de l’espoir, de l’angoisse ? Ainsi, déterminez quelles sont les sources dont vous avez besoin. Parfois, on s’aperçoit ainsi que telle source d’info, suivie depuis des années, est en réalité néfaste.
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2 Responses
j’ai adoré votre article que j’imprime parce que c’est mon cas
je suis une boulimique d’info sur quelques domaines (intuition ,mission de vie ,auto hypnose ,magnétisme méditation…et j’ai du mal à faire le tri et à expérimenter vraiment
*encore merci
Merci à vous Danielle. J’espère que cet article vous aura aider à faire le point…