Guerres, faits divers… Pourquoi on aime quand tout va mal

Sommes-nous une société de masochistes ? Ou bien le sommes-nous individuellement ? On peut décemment se poser la question. Il n’y a qu’à voir la façon dont les médias se ruent sur la moindre mauvaise nouvelle. Plus elle est dramatique, plus elle fait de l’audience, du « buzz ».

Et l’audience des sources informatives généralistes (radio, télé, Internet…), nous en sommes responsables.
Bien sûr, il existe de nombreuses ressources positives. Je suis certain que vous ne passez pas vos journées à vous lamenter et à craindre qu’une guerre s’enclenche demain (tout du moins j’espère !). Pourtant, les ressources positives ne représentent généralement pas le gros de notre « consommation ». La masse préfère le négatif, c’est un constat étrange, toutefois réaliste. Les médias donnent aux gens ce qu’ils souhaitent voir, lire et entendre. C’est le consommateur qui décide. Les médias sont une ploutocratie : celui qui paye est celui qui dirige, donc celui qui consomme.

Cet amour du négatif, nous l’avons tous en nous. Cela semble absurde.

En fait, pas tant qu’on ne le pense. Réfléchissez au mécanisme des nouvelles négatives. Voyons ce qu’il amène :

. Déculpabilisation : si telle ou telle chose va mal dans notre vie, au fond ce n’est pas notre faute puisque « tout va mal dans le monde ».
. Valorisation artificielle : à contrario, la moindre action positive de notre part est mise (par nous-mêmes) sur un piédestal, car qu’est-ce qu’on est courageux d’agir en des temps aussi apocalyptiques ! (Arme à double tranchant : d’une part il est bon de positiver, d’autre part si on se croit héros pour toute petite action, on risque de se satisfaire de très peu d’initiatives, d’être paresseux).
. Infantilisation : on se sent tel un petit être impuissant, ce qui est paradoxalement rassurant car on s’appuie alors sur d’autres (les « puissants ») pour résoudre les problèmes.
. Un assoupissement : tout compte fait, on est assez peinard ! Pas besoin d’agir. La conjoncture actuelle ne nous en donnerait pas les moyens.mauvaises nouvelles

. Fausse responsabilisation : inconsciemment, on a le sentiment qu’on DOIT être au courant de tout ce qui ne va pas, comme si nous étions un général d’armée ou une personne puissante.
. Fausse culture : plus on « bouffe » des contenus plus on a l’impression d’être instruit, savant, d’en savoir plus que les autres. Alors qu’en fait on aborde chaque sujet de façon très surfaite.
. Fausse construction d’opinions : cela permet d’avoir un peu un avis sur tout, de se croire « important », de pouvoir l’ouvrir un peu tout le temps et partout. Alors qu’en fait, nos opinions sont souvent très superficielles.

Le mental pousse à la fainéantise, notre nature humaine est pleine de faiblesses et de défauts…

quoi de plus naturel ? C’est pour cela qu’il faut sans cesse aller vers le bien-être et la réflexion : car on n’y songe pas toujours naturellement !
Nous avons tous un peu les mêmes défauts, à différents niveaux (le piège est de se croire totalement différent des autres !). Cet attachement au négatif, je l’ai aussi, vous l’avez également. C’est pour cela qu’il faut s’analyser : réfléchissez bien, repérez à quels moments vous vous dirigez vers le négatif. Prenez conscience de tout cela afin d’évoluer.

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