Apprenez à filtrer les champs d’information

Nous sommes au cœur d’une époque de surmédiatisation et de surinformation. Etrangement, ce n’est pas pour cela que nous sommes bien informés. Du soir au matin nous recevons quantité d’éléments auditifs, visuels. Prospectus dans la boite aux lettres, publicités dans le métro, radio, télévision…

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Sans compter certaines personnes de notre entourage ayant toujours à la bouche un tas de nouvelles négatives. Les pires sont les extrémistes et complotistes, voyant tout en noir : ils ne remarquent pas les bonnes nouvelles et renforcent l’impact négatif de toute mauvaise nouvelle (pour eux un attentat est bien plus qu’un attentat, c’est une opération sous faux drapeau).

Nous sommes tant submergés qu’on ne se rend plus compte de la quantité d’informations reçues.

On est alors comme hypnotisé, les infos deviennent presque subliminales. Tout ceci ne laisse jamais l’esprit libre, il est perturbé en permanence.

En étant davantage attentif à toutes ces agressions, vous saurez mieux les filtrer. N’hésitez pas à refermer le journal, éteindre la télé ou le poste de radio. Retirez-vous des alertes et notifications. Même les infos personnelles venant de proches peuvent être nuisibles, car si on en reçoit toute la journée, là encore, on n’a jamais l’esprit tranquille. Certes, il est utile de s’informer sur l’état du monde, d’entretenir le contact avec les proches… il faut juste remettre tout cela à plat.

Partez à la recherche de sources d’information plus variées, moins pessimistes. Egalement plus centrées sur une passion, tels les sites et magazines spécialisés. Intéressez-vous aux blogueurs, journalistes citoyens, indépendants. Cherchez des opinions contradictoires, vérifiez certaines sources. Ne prenez pas toute nouvelle info pour vérité vraie !Concernant les actualités généralistes, un petit coup d’œil quotidien peut être suffisant.

Ou si vous n’en ressentez pas le besoin, inutile de suivre les infos tous les jours. D’un jour sur l’autre les informations ont tendance à se répéter, et les journalistes brodent là où il n’y a aucun événement majeur. Plutôt que d’informer utilement, ils content des sortes de feuilletons macabres (guerres, meurtres…) telles des histoires à suivre. Votre existence a-t-elle vraiment besoin de cela ?

Faites aussi attention à la pub. Pour la boite aux lettres, petite astuce toute simple : collez-y une feuille « pas de pub SVP ». Pour la boite aux mails, ne laissez pas votre adresse traîner sur le net afin de ne pas être repéré par des spammeurs qui enverraient des publicités non sollicitées. Pour le surf sur Internet, téléchargez des bloqueurs de pub.

Coupez-vous de la culture de l’impatience

La multiplication des moyens d’information et de communication amoindrit nos capacités de patience et de concentration. Nous voulons tout, tout de suite : le buzz, l’info, à boire, à manger, de quoi rire, de quoi s’offusquer…

Lecture, informations, loisirs se consomment comme du fast-food. Nous ne sommes plus capables de nous concentrer sur une source une heure durant, nous devons sans cesse changer de support, d’activité. Il faut se rééduquer à la patience et la concentration.

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Rechercher sans cesse la communication immédiate et instantanée finit par nuire à sa qualité.

Les rapports deviennent moins authentiques, on perd son temps à échanger des banalités. Le mental en est friand ! Cela lui permet de ne pas songer à plus essentiel. Pourtant, rien de tout cela n’excite vraiment l’esprit. Echanger superficialités et banalités n’est pas mauvais en soi. L’humain est un animal social, rechercher toujours des rapports profonds et philosophiques n’aurait aucun sens. Tout est question de dosage.

Songez aux salles de cinéma ou de théâtre dans lesquels on demande de couper le mobile jusqu’à la fin de la séance. Faites de même à la maison, accordez-vous des moments où vous n’y êtes pour personne. Pendant ce temps, faites ce que bon vous semble mais ne regardez pas vos mails et n’envoyez pas de SMS. Ainsi, vous réapprendrez peu à peu la patience, qualité indispensable à tout développement personnel. C’est le moment de replonger dans la matière : peinture, activité manuelle, cuisine, balade dans la nature, lecture…

Mettez également des frontières entre les différents ingrédients de votre existence. Travail, vie de famille, vie amoureuse, loisirs… Tout ne doit pas être mélangé. S’il le faut, donnez-vous des règles comme : « quand on se fait un resto, on discute de tout mais pas du boulot ».

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Pour tous vos projets et objectifs, songez à cette légende :

Un disciple demande à son maître combien d’années de méditation lui seront nécessaires pour atteindre l’éveil. Le maître réfléchit, et lui répond : « je dirais… cinq ans ». L’élève, trouvant que cela fait beaucoup, demande « oui, mais… et si je médite beaucoup plus, chaque jour, du soir au matin ? De combien d’années aurais-je alors besoin ? ». Le maître réfléchit de nouveau et répond au disciple : « je dirais… dix ans ».

Apprenez ainsi à ne pas forcer les évènements.

Au final, force est de constater qu’en matière de développement personnel, on a tendance à beaucoup théoriser et peu agir. Pour en savoir plus sur le sujet et dépasser ce problème, lisez mon article « Conseils bien-être, certes… mais le faites-vous ? Le piège du flux informatif ».

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