C’est une sensation qu’hélas, je ne connais que trop. Peut-être l’avez-vous déjà ressenti, ou pourriez la ressentir un jour. Sans doute avez-vous déjà croisé des personnes ayant cette sensation. On ressent une pression en soi, de plus en plus forte. Le corps est fébrile, nerveux de la tête aux pieds. C’est comme si de l’électricité circulait en soi. Une force négative dont on ne parvient pas à se débarrasser ! Ça monte alors dans la tête, et on y ressent une pression ressemblant un peu à celle de la plongée sous-marine. C’est comme si la tête allait exploser.
Pour ce type de cas, le monde du développement personnel recommande généralement différents exercices de bien-être. Moi-même en tant que magnétiseur, je peux aider certaines personnes à se débarrasser de cette pression (en partie ou en totalité), me magnétiser moi-même lorsque ce mal me touche, faire un peu de yoga… Toutes ces méthodes ont leur efficacité.
Quand la pression émotionnelle est trop forte… vraiment trop forte
Seulement voilà : tout est question de puissance. Parfois, la pression est si puissante, si forte, que l’on ne parvient à rien faire de tout cela. Ni magnétisme, ni méditation, ni quelque exercice que ce soit. Le pire est que cette sensation ne survient pas forcément de façon logique.
Pour un hypersensible, cela peut survenir pour un tout petit rien. L’entourage est alors dans l’incompréhension : on ne comprend pas comment telle petite anecdote peut vous mettre dans un état pareil.
Pour une personne souffrant de troubles nerveux ou de troubles dépressifs, cela peut même survenir sans la moindre raison apparente. On est alors incompris de son entourage, et on ne se comprend même pas soi-même !
On a envie d’hurler, de tout casser, d’exploser. On se sent perdu,on ne comprend pas ce qui arrive. Et là, on peut consulter tous les ouvrages de bien-être que l’on veut, aucune astuce ne fonctionne… car on est incapable d’en mettre en place ne serait-ce que la première ligne.
Que faire alors ? Il y a les solutions d’immédiateté et les solutions à moyens et longs termes. Voyons tout d’abord les choses à faire dans l’urgence, au moment ou le mal survient.
Premier temps : communiquer, informer du trouble qui vous touche
Il n’est jamais bon d’essayer de toujours tout cacher à votre entourage. Vos proches, votre famille, et même vos collègues. Plus on cherche à cacher son trouble, moins on y parvient et plus l’incompréhension grandit. Si vous avez du mal à définir ce qu’il vous arrive, dites qu’il ne faut pas s’inquiéter : vous souffrez de temps en temps de troubles nerveux, il faut simplement vous laisser gérer cela. Vous serez surpris de constater que bien des gens sont plus ouverts et tolérants que vous ne le pensiez. Cela vous libérera d’un poids, et vous n’aurez plus à chercher sans arrêt de nouveaux subterfuges.
Second temps : laisser couler, ne pas nier votre état nerveux, accepter
Pas de panique ! Oui, cette sensation est terrible. Mais elle n’est dramatique qu’en apparence. En réalité, vous pouvez la laisser couler : elle va continuer à s’exprimer en vous, cela ne va pas être agréable, mais cela ne sera en rien dangereux. À condition de vous accorder un temps pour cela : ce n’est pas le moment d’avoir (par exemple) des responsabilités ou de conduire. Ne soyez pas dans le déni. Pour changer d’état, il faut tout d’abord accepter cet état.
Troisième temps : cibler des éléments concrets…
Une fois que la pression est un peu retombée, ou est tout du moins plus gérable, visez tous les éléments les plus concrets possibles. Le gros problème des « domaines psys » (psychiatrie, psychanalyse, psychologie…) est qu’ils trifouillent la complexité de votre Moi sans en prendre en compte la simplicité. Nous sommes des êtres complexes d’un côté… et simples d’un autre. Notre Moi, au jour le jour, demande des éléments assez basiques. Sortez courir, faites de la musculation, buvez beaucoup d’eau (de source, ou minérale de préférence), mangez des fruits et légumes en évitant la malbouffe et le grignotage, aérez-vous… Tout est bon à prendre du moment que cela débouche sur des actions SIMPLES et CONCRÈTES, et non pas une exploration interminable de votre passé et de votre être intérieur.
Respectez ces trois temps, testez-les, et n’hésitez pas à me faire part de vos expériences. Nous avons étudié ce qui pouvait se mettre en place dans l’immédiat, sur le court terme. Pour réfléchir aux dispositions à prendre sur des temps plus longs, reportez-vous à mon article « Sentiment de pression : que faire sur le moyen et long terme » (publication le 14/06/2016). Vous pouvez également lire des précisions sur ces instants de mal-être difficiles à contrôler en lisant L’art du rien, ou la fonction auto-nettoyante du corps ET de l’esprit.