En quoi une expérience négative peut s’avérer tout à fait positive ? Expérience de pensée… En ce jour, vous aviez prévu tout un programme. Mais rien ne va : tout bascule, de façon pathétique, et le sort semble s’acharner contre vous. Pourtant, vous ne baissez pas les bras.
Une situation problématique au dénouement heureux… ou malheureux ?
Reprenons le même exemple. Imaginons que vous ayez eu tout un ensemble de déconvenues ce jour-là : soit il a fallu tout annuler, soit vous avez tenté mais sans atteindre l’objectif fixé. Si on analyse le récit,
on y trouve de nombreux éléments très positifs et valorisants :
volonté, persévérance, foi intacte malgré tant de malchance, envie de recommencer prochainement en de meilleures conditions…
Bref, un tel récit fait de vous un battant MÊME en cas d’échec. Aussi, notez que même une situation problématique au dénouement malheureux (sans être dramatique) peut être à votre avantage. De plus, le pathétique de la mésaventure la rendra plus savoureuse encore : ce qui vous a fait enrager sur le moment vous fera rire le lendemain, et fera rire les autres.
N’hésitez pas à bien mettre en avant ce côté comique : vous ferez rire sans essuyer la moindre moquerie, montrerez toute l’autodérision, la modestie et le recul que vous avez envers vous-même.
Inspirez-vous de cet exemple que nous venons de voir ensemble. Lors de votre prochain « plan galère », n’évitez pas le sujet en rougissant : au contraire, contez-le avec panache !
Une critique constructive
Une critique n’est pas exempte de reproches, ni de points négatifs à soulever. Les termes choisis doivent être pesés : pas de discours cassants ou trop durs (risque de vexation ou de conflit, risque de braquer la personne qui campera alors sur ses positions), mais pas non plus de chemins alambiqués.
Il faut savoir dire les faits clairement, en laissant toute colère ou nervosité de côté. C’est pour cela que vous ne devez jamais laisser l’émotionnel vous guider !
Si vous réagissez au quart de tour dès qu’un élément vous agace, vous enchaînerez les erreurs. Lorsque que quelque chose ne va pas, calmez-vous et notez ce qui vous tracasse (sur un papier, un fichier texte, ou dans votre tête). Puis, revenez-y lorsque vous y aurez réfléchi posément et calmement. Ne laissez pas la pulsion et l’émotion prendre le dessus. Soyez réfléchi, calme, posé.
Certains mots négatifs pourront être employés de façon constructive,
et en servant une cause positive. Pour ce fait, il est nécessaire :
– D’alterner les termes négatifs avec des termes plus mesurés (exemple : « ce n’était pas la meilleure des idées » à la place de « c’était une mauvaise idée »).
– De reconnaître le côté positif de certains points négatifs (exemple : « cette idée était bonne dans l’absolu, mais ce n’était pas le moment approprié »).
– De demander à l’interlocuteur ce qu’il en pense. Ecouter sa réponse, en parler avec lui.
– De suggérer des alternatives (« l’idée était pas mal mais il y avait encore mieux à faire »).
– De souligner le positif du négatif (« l’intention était super ! Après, l’idée ne pouvait pas fonctionner dans ce cas précis. Car… »).
– De conserver ce qui est bon à prendre (« je propose de faire le point sur cette idée pour voir ce qu’on pourrait en garder pour la prochaine fois. En s’y prenant autrement… »).
…Le tout en étant sincère. Si vous faites un automatisme de trouver tout « super, mais » on ne vous croira plus.
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