Voici mon petit plan d’attaque !
Déterminez plusieurs petites activités qui vous font du bien, calment votre stress. Ce peut être des loisirs calmes et apaisants, mais pas forcément. On associe trop le bien-être à tout ce qui est « zen » (lecture, marche méditative, yoga etc.) alors que se faire du bien c’est aussi rire, danser, faire la fête, faire du bruit.
Notez-les, puis imposez-les dans un programme hebdomadaire, à respecter autant qu’une prescription médicale.
L’idée est de se faire plaisir, se faire du bien plusieurs fois dans la semaine.
Le sport, le sexe, les loisirs, les petits plaisirs de la vie, tous ces éléments peuvent être aussi efficaces que des antidépresseurs, et même davantage. Le vrai souci c’est nous-mêmes, notre propre comportement ! Par une sorte d’étrange masochisme, nous aimons nous priver. C’est pour cela qu’il faut savoir se forcer et se faire violence. N’oubliez pas que le mental est un paresseux : il cherche sans cesse à vous faire oublier vos besoins en matière de bien-être. Il recherche tant la facilité qu’il vous influencera, par exemple, à rester devant Netflix plutôt qu’aller faire un tour dehors. Et c’est pour cela qu’il faut s’éduquer, être autodiscipliné.
Au début, ne placez pas une foule d’éléments. Deux à quatre petites activités par semaine c’est parfait pour commencer. Il peut s’agir de tout petits évènements ! (Vous aimez les cappuccinos en terrasse ? –> Un capuccino en terrasse chaque vendredi. / Jouer aux échecs ? –> Deux heures d’échecs par semaine…). Inutile de programmer forcément de grosses sorties ou vadrouilles sur toute l’après-midi.
Commencez doucement, puis augmentez peu à peu le nombre de petits plaisirs.
Si vous en programmez une tonne dès le début, vous risquez, sur la durée, de ne pas suivre ce qui est prévu, ce qui entraînera du découragement (c’est comme les bonnes résolutions : au lieu d’en prendre 1 ou 2 on en prend 10, et au final on n’en suit aucune). Par la suite, vous pourrez enrichir peu à peu cet emploi du temps, le modifier, l’améliorer.
Pensez à positiver au maximum tous ces bons petits moments, et à vous donner tous les moyens nécessaires. Pensez-y au moment d’inscrire l’activité. A la fin de la semaine, repensez à ces bons moments, revivez-les par l’esprit. Leurs bienfaits en seront renforcés. L’impact positif d’une action peut ainsi être renforcée en fonction de l’état d’esprit : y penser avant en étant impatient que le moment arrive, prendre le temps de se faire plaisir en toute conscience, de considérer son plaisir, y repenser ensuite…. Se donner les moyens : organisation ! Un bon moment est un ensemble de petits éléments. Si on mange un plat dont on a vraiment envie mais dans une pièce sentant le renfermé, « l’instant plaisir » n’est pas optimisé. Dans cet exemple, il faut aérer, ranger un peu, prendre le temps de s’installer, d’être à son aise.
Par ailleurs, optimisez le temps.
Combien de fois remettez-vous certaines tâches au lendemain ?
En ne réalisant les actes qu’à moitié on passe beaucoup plus de temps qu’on ne le devrait pour tout ce qui nous ennuie : la tâche en cours encombre l’esprit, reste pesante pendant des heures, voire des jours ou davantage. Profitez des moments où vous n’avez rien de spécial à faire pour remplir ces tâches (n’oubliez pas le dicton : « ce qui est fait n’est plus à faire »). Voilà un excellent moyen de remplir utilement les moments un peu « vides » de l’existence, où on n’a rien à faire de spécial, où l’on n’a envie de rien.
C’est ancré en nous ! Nos ancêtres chassaient, couraient dans les bois et vivaient souvent en nomade… vos cellules s’en souviendront. En sport, il ne faut pas trop forcer afin de ne pas se blesser ou se dégoûter de la pratique, mais il faut savoir également se dépasser de temps en temps. C’est le juste milieu à trouver : si on ne force absolument jamais on ne progresse pas, si on force trop on se blesse.
L’état, après le sport, est particulièrement bénéfique : on se sent en paix, entièrement détendu, fier de ce qu’on a accompli.
Nota Bene : Pour rappel, lorsqu’on donne des habitudes au corps et à l’esprit, ceux-ci se mettent à réclamer leur « dose », un peu comme pour une personne droguée. Soit donc pour le meilleur et pour le pire. Habituez corps et esprit aux images violentes / à l’alcool / la cigarette / la malbouffe / le nihilisme et ils en seront accros. C’est pour cela que l’addiction est si complexe à faire partir. Profitez de cette mécanique à bon escient ! « Droguez-vous » de sport, de relations sociales, d’art, de créativité, de voyages !
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