Un objectif échoué peut être aussi utile qu’un objectif réussi : tout dépend des leçons que l’on en tire, tout dépend de la connaissance de soi qui en découle. Mais avant tout, faisons un petit point sur les bases. Car un but à atteindre est comme un Rummikub : il faut l’observer sous plusieurs angles pour bien l’appréhender.
Stratagème pour considérer tous les aspects d’un objectif
Bien des entrepreneurs savent, ou croient savoir, comment établir un objectif. On ne songe qu’au matériel : les finances, les moyens… Ces éléments sont importants. Si certains objectifs échouent, ce n’est cependant pas qu’une question de moyens.
Ni de finances. C’est avant tout une question d’état d’esprit, de volonté et d’organisation. L’immatériel est ainsi tout aussi important, voire davantage, que le matériel.
Pour considérer véritablement un but à atteindre, il faut autant s’interroger sur les questions matérielles qu’immatérielles :
. Conditions géographiques : où vous situez-vous, où se situent les autres éléments indispensables au projet par rapport à ce lieu ? De quelle façon ces différents lieux communiquent et échangent entre eux ?
. Conditions matérielles : de quoi disposez-vous ?
. Conditions psychiques : quelles sont vos croyances limitatives ? Quelles conduites vous freinent au quotidien ? Quels sont vos doutes ? Vos capacités ?
. Conditions extérieures : de qui se compose votre entourage ? Est-il réceptif à vos projets ? Certaines personnes pourraient-elles vous aider, ou au contraire vous freiner ?
Bien souvent,
se préparer à la réalisation d’un objectif, c’est déjà faire la moitié du chemin.
Parfois même, tout ne tient qu’à cela. Une fois que tout est clarifié, on n’avance plus à tâtons. Aussi, faites en sorte de corriger d’abord tout ce qui pourrait vous gêner. Ceci sans perfectionnisme : si vous recherchez une préparation idéale, vous n’en aurez jamais fini de vous préparer.
Enfin, interrogez-vous sur ce que la réalisation de l’objectif pourrait apporter. Sa place dans l’humanité, ses bienfaits pour vous et pour les autres. Pour cela, imaginez le projet réalisé. Puis, partant de vous-même, étendez la zone peu à peu. Exemple :
. Vous-même : satisfaction, fierté, argent.
. Votre entourage : heureux pour vous. Par ailleurs, vous êtes plus agréable et communicatif avec autrui.
. Votre ville : vous participez à sa vitalité, et même sa santé financière.
. Votre région, votre pays… etc.
Bien sûr, tout dépend du projet. Mais nous sommes tous interconnectés : même un projet 100 % personnel a une utilité pour la société, que cette utilité soit directe ou indirecte.
Ensuite,
il faut établir ces fameuses frontières entre travail et domicile :
- Prenez une douche : exit les odeurs du métro, la sueur.
- Changez de vêtements : exit les habits utilisés pour aller au travail. Choisissez des vêtements éloignés du « costume » de bureau.
- Retirez tout ce qui rappelle le travail : documents, classeurs, etc. rangez-les de façon à ce qu’ils ne puissent apparaître dans votre champ visuel.
- Mettez-vous dans une autre ambiance. De la musique, un bon petit plat, une lecture, une balade, un coup de fil, une discussion avec votre conjoint, votre enfant, un ami…
Bien sûr, il est logique de raconter sa journée quand on rentre chez soi. Mais si vous disposez de peu de temps libre et que vous l’utilisez pour parler travail, il n’y aura plus que le boulot dans votre existence. Passez donc rapidement à d’autres sujets.
L’actualité du monde, le cinéma, le temps qu’il fait : ce que vous voulez du moment que la discussion vous aère l’esprit (ne ressassez pas les malheurs du monde !).
Attention :
certains ne parviennent pas à s’extirper du boulot car le reste leur faire peur.
En dehors du travail il y a un vide : manque de passion, d’activités, crainte du quotidien, mésentente dans le foyer. En se forçant à se couper du travail, on cesse de fuir ces problèmes et on peut enfin leur faire face.
En voici quelques-unes :
. Dans le métro, écoutez un lecteur MP3. Programmez à l’avance des musiques, de préférence relaxantes. Repérez le wagon le plus proche de votre sortie afin d’éviter une partie de la foule.
. Ne renvoyez pas de nervosité à ceux qui s’adressent à vous nerveusement.
Soyez souriant et aimable ! Dans la grosse majorité des cas, l’interlocuteur fera peu à peu davantage d’efforts pour mieux vous parler.
. En voiture, n’essayez pas de zigzaguer, d’appuyer sur le champignon ou de passer à l’orange pour arriver plus vite. C’est dangereux, et cela ne fait en réalité presque pas gagner de temps. Dans les bouchons, mettez une musique, ou la radio (de préférence pas d’actualités).
. De nombreuses personnes n’aiment pas leur travail, et font la tête à longueur de journée. Cela peut être le cas de certains collègues, ou bien un caissier, un vendeur…
Prenez conscience que ces gens ont sans doute des raisons de ne pas être satisfaits de leur quotidien, mais que cela ne vous regarde pas. Plutôt qu’eux vous fassent subir leur mauvaise humeur, faites-leur subir… votre bonne humeur. Renversez les rôles ! Vous verrez, c’est souvent contagieux.
. Appliquez-vous à faire le mieux possible les tâches ennuyeuses, plus encore que les tâches appréciées. Pourquoi ? C’est logique : une tâche ennuyeuse, il faut s’en débarrasser. Dès que possible ! Ce qui est fait n’est plus à faire… Si on repousse, la contrainte occupe l’esprit.
Qui plus est, elle prend des proportions démesurées. Et pour s’en débarrasser au mieux, il faut l’honorer correctement et sans attendre. Vous pourrez ainsi passer ensuite à des tâches bien plus intéressantes. (Si votre travail ou existence n’est constituée QUE de tâches ennuyeuses, remettez-vous en question : ne faudrait-il pas changer radicalement de vie ?).
Vous constaterez ainsi que de nombreux petits évènements négatifs peuvent en réalité être mis à profit, ou tout du moins être bien mieux gérés.
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