– Cet article vient compléter “Demain l’apocalypse, vraiment ? – Partie II : actions anti mal-être” et “Demain l’apocalypse ? La force de l’instant présent” que vous pouvez lire ou relire –
Que pouvons-nous face à la crise, aux menaces de guerre, à la pollution et à tous les maux de la terre ? Ce sentiment d’impuissance, lorsque vous regardez les infos est très frustrant. Vous et moi ne sommes qu’une goutte dans un océan. Ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons rien faire.
Pourquoi les petits ruisseaux forment vraiment les grandes rivières
Réfléchissez à tous les mouvements ayant changé le monde. Les actions de Gandhi, de Martin Luther King… mais aussi la culture bio, la protection de l’enfance, l’habitat sain, et tout un tas de choses. Par quoi tout cela a-t-il commencé ? Par un tout petit groupe de personnes, voire par une seule personne. L’humain est ainsi : il prend rarement une initiative, mais il en suit beaucoup, pour le meilleur comme pour le pire. Nous sommes tous ainsi, je le suis, vous l’êtes.
Prenons les mouvements critiquant la malbouffe de Mac Donalds et Coca Cola. Il y a 10 ou 20 ans, ils étaient marginaux. Presque personne n’en parlait, on ne les prenait pas au sérieux. Mais ces petits mouvements ont progressé peu à peu. Le bouche à oreille a fait son effet, des livres ont été écrit dénonçant les dangers du fast food, des documentaires ont été tournés.
Aujourd’hui ? Dans le monde, malgré leur prédominance toujours présente, Coca et Mc Do n’ont jamais été aussi bas. Coca tente de sortir des boissons plus « saines » (peu de monde est dupe) en tirant les couleurs sur le vert, et Mc Do a dû fermer un certain nombre de fast-foods ces dernières années.
Révolutionnaire ? Peut-être pas. Mais comme on peut le voir, de minuscules actions produisent un « effet papillon » qui plus tard prend de l’envergure. En refusant le fast-food, vous nuisez à ce commerce. En mangeant sainement, vous êtes en meilleure santé et « forcez » peu à peu les grands groupes à modifier leur politique (lire ou relire “Un simple citoyen peut-il ruiner une multinationale ?“).
Vous avez donc bien plus de pouvoir que vous ne le croyez.
Le peuple semble dominé par les puissants. Mais est-ce vraiment le cas ? En réalité, il est très compliqué (et même souvent impossible) de faire accepter au peuple quelque chose avec lequel il est en profond désaccord. Lorsqu’on tente d’aller contre son avis, il faut souvent revenir en arrière.
Nous avons donc tous une part de responsabilité dans la situation actuelle du monde. Nous sommes nous-même allés vers l’individualisme, la course au profit, l’égoïsme. Nous nous sommes laissé manipulés par de nombreux discours alors que rien ne nous empêchait de réfléchir.
Pourtant, culpabiliser ne sert à rien. Ce qu’il faut, c’est agir. Si vous manquez de temps pour cela, dites-vous que vos choix de consommation et votre comportement au quotidien ont un poids vraiment important. Sans doute bien plus important qu’un bulletin de vote, alors qu’aujourd’hui la politique est autant liée à l’argent.
Changez donc votre alimentation… votre mode de consommation… faites du bien à votre entourage, méditez, communiquez. Apprenez le magnétisme ! Ou toute autre pratique vous permettant de vous sentir mieux avec les autres et avec vous-même.
5 raisons de se rassurer
Les faits sont les faits et ils sont têtus. La vérité est éternelle et finit toujours par triompher : le mensonge est éphémère, même s’il peut durer longtemps. C’est une des raisons pour laquelle je ne me soucie pas du tout des discours alarmistes. Si le destin de notre terre est de vivre un événement grave, cela surviendra et nous ne pourrons rien faire d’autre que le subir. Si des tornades se déclenchent partout dans le monde ou si des bombes atomiques sont lancées sur nos têtes, ceux qui auront regardé BFM-TV ne seront pas mieux logés que nous !
Mais surtout, je suis aujourd’hui convaincu que la situation n’est pas si grave qu’on le prétend. Je vais vous le résumer en 5 points simples, qui je l’espère vous feront réfléchir… et vous rassureront.
1 – La nature se fiche éperdument de la pollution
Si l’on regarde quelques décennies en arrière, on se dit que le comportement humain dérègle le climat. Si on regarde des centaines d’années, voire des milliers d’années en arrière, on s’aperçoit que la terre est passée par des états bien pires (cataclysmes, tornades, éruptions, énormes secousses sismiques, raz de marrées…) et ce, sans qu’aucun pollution n’existe alors. La pollution est mauvaise… pour l’être humain. Mais a en fait bien peu d’incidence sur le climat. Au fait, saviez-vous que les deux tiers de l’oxygène étaient fournies par le plancton, et non les arbres ?
2 – Les matières premières ne manquent pas d’alternatives
Avez-vous entendu parler de la machine à faire de l’eau avec de l’air ? De la voiture à huile, à eau, électrique ? De l’énergie solaire, lunaire ? Citer tous les moyens alternatifs seraient trop longs. Certains prétendent qu’ils sont peu fiables, c’est faux : ils sont simplement peu produits et développés, donc encore peu performants. Mais leur production est en progression, lente et constante.
3 – L’humanité s’est relevée d’épreuves bien plus conséquentes que nos conflits actuels
L’histoire de l’humanité est malheureusement parsemée de guerres et tueries en tout genre, sans parler des épidémies. L’humain est passé par des épreuves dures, parfois très dures, qu’il a toujours fini par surmonter.
4 – Le monde du développement personnel est en progrès constant
Et ce depuis les années 70. Je dirais même que ses progrès sont exponentiels. Ce domaine s’est 2 fois plus développé des années 90 à 2000 qu’entre les années 70 et 90. Et bien plus encore ces dernières années. Les gens se mettent à réfléchir, à consommer différemment, à penser et agir différemment.
5 – La crise monétaire structurelle n’est qu’un cycle
Le libéralisme sauvage finira-t-il par s’effondrer ? Oui, car sa chute est inéluctable, et pour ainsi dire à déjà commencer. Tout empire, quelqu’un soit, a une fin. Certains empires ne durent que quelques années, comme le régime national-socialiste allemand, d’autres durent des siècles tel l’empire romain. Mais aucun n’est éternel. La fin d’un cycle peut être douloureux, dur à passer… mais on le passe bon gré mal gré, et on ouvre ensuite un nouveau cycle, sur d’autres bases. La fin de la crise ne se soldera pas sur la fin du monde ! Ceux qui prétendent le contraire sont des affabulateurs.
Relevez la tête et rassurez-vous ! Nous sommes faits pour être vivants, pour mener notre existence dans la joie. Si nous le voulons vraiment, aucune crise ne pourra nous retirer cela.