Que se passe-t-il lorsqu’on dort ? Bien des choses… Il serait trop complexe de tout détailler. Mais il est important de connaître les 3 fameuses phases du sommeil. Car en connaissant mieux son horloge interne, on peut apprendre à mieux dormir !
– Le sommeil léger, surtout présent en début de nuit.
C’est le moment où l’on doit être détendu et dans un environnement calme. Autrement, on risque de se réveiller et d’avoir du mal à se rendormir, ou de stagner trop longtemps en phase du sommeil léger sans passer à la phase suivante.
– Le sommeil profond, qui souvent dure jusqu’à trois ou quatre heures du matin. Certains couche-tard s’endorment ainsi vers une ou deux heures du matin et entrent tout de suite en sommeil profond, ce qui leur permet de dormir peu tout en étant ensuite en forme. Ceux qui n’ont pas cette capacité ne doivent pas « zapper » la phase de sommeil léger et avoir des heures plus classiques de coucher.
Le sommeil paradoxal, qui est une période d’activité cérébrale intense
au cours de laquelle interviennent les rêves. Cette période est courte, souvent entre vingt et vingt-cinq minutes. Mais comme on est inconscient le reste du temps de sommeil, on s’accroche à cette seule période de conscience, ce qui donne l’impression d’avoir fait de longs rêves.
Chacun a un rythme qui lui est propre. Vous pouvez être du matin ou du soir, avoir des besoins en sommeil plutôt réduits, ou plus conséquents.
Du matin ou du soir ?
Mais être en forme le matin et passer de bonnes nuits dépend beaucoup du mental, c’est pour cela qu’il est souvent compliqué de savoir pour quel rythme on est fait. Il est possible, par exemple, d’avoir un sommeil trop lourd et des cycles mal calculés. Il vous faut par exemple neuf heures pour être vraiment en forme, et vous croyez à tort qu’il s’agit de votre durée idéale.
En fait,
il est possible que vous ignoriez encore quel est votre vrai rythme de sommeil.
De nombreux éléments faussent l’analyse… Notamment les qu’en-dira-t-on et ce qu’on nous a inculqué. Il « faut » se coucher à telle heure, il n’est pas raisonnable de se coucher après minuit, se lever après 8h30 est une heure de fainéants, etc. Cet état d’esprit dans lequel on nous a mis remonte à l’enfance. Il convient de s’en extraire et d’être vraiment à l’écoute de l’organisme : lui seul dit la vérité !
Un test simple et efficace consiste à s’accorder une totale liberté de coucher et de lever lors d’un week-end classique, ou d’un week-end prolongé, ou encore de vacances.
Ne vous levez/couchez pas en fonction de l’heure, mais uniquement selon votre état de fatigue ou d’éveil. Ainsi, notez chaque jour les heures de coucher, de lever, et le nombre d’heures dormies. Pour que l’expérience soit concluante, faites-le à une période où :
. Vous n’avez aucune obligation (rendez-vous ou autre).
. Etes en forme et en bonne santé (donc, pas en période de maladie).
. L’entourage est au courant de l’expérience, afin de ne pas la freiner.
Si votre rythme fait de vous quelqu’un « du matin » ou « du soir »,
ne cherchez pas à changer ce rythme naturel, mais optimisez-le
et organisez vos activités en fonction. Par exemple, si votre véritable rythme ne vous endort jamais avant minuit, ne cherchez plus à vous « forcer » à dormir avant. Profitez de ce temps libre avec des activités calmes et préparez ainsi l’heure du coucher.
Très souvent, bien des solutions sont plus simples qu’on ne le pense. On s’imagine qu’on doit absolument dormir à telle heure, donc on angoisse, on prend des médicaments, on culpabilise de ne pas dormir. Alors que laisser faire la nature fonctionne bien mieux.
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