Peut-on « enclencher » un sentiment de bien-être ?

Avec un peu de technique orientée PNL, oui ce peut être possible. Bien sûr ce n’est qu’une piste parmi d’autres, mais elle est intéressante à essayer.

Cet exercice est à effectuer de préférence avec un proche. Il n’est pas contre-indiqué de le faire seul, mais il fonctionne mieux à deux.

Mettez-vous debout et rappelez-vous un souvenir agréable. Le plus petit souvenir peut être pris. Une balade, un bon film, un café du matin… Ce moment peut avoir duré des heures ou quelques secondes.

Même si vous avez traversé des épreuves nombreuses et difficiles,

vous pourrez ainsi en trouver un.

Nota Bene : si, dans un cas extrême, vous n’en trouvez vraiment aucun, mettez-le en place. Exemple : programmez-vous un vrai bon moment pour demain matin. Salon propre et rangé, petit-déjeuner soigneusement préparé accompagné d’une musique agréable.

Ce sera sans doute une leçon de vie : un instant bienheureux, cela s’organise. Le bonheur n’est pas un état absolu et utopique source de fantasmes, mais aussi des petits plaisirs que l’on s’offre de-ci de-là.

Vous pouvez aussi vous imaginer dans un endroit (réel ou fictif) dans lequel tout va bien, où tout est harmonieux.

Définissez ce souvenir le plus précisément possible. Il faut nommer, décrire, donner une date (précise ou non), définir l’heure de la journée à laquelle il a eu lieu, quel temps il faisait ce jour-là. Si vous n’êtes pas certain de tous les éléments, c’est sans importance : l’essentiel est de les ressentir ainsi.

Mettons que tel souvenir se soit déroulé selon vous vers onze heures du matin… mais il y a un doute : peut-être était-ce dans l’après-midi. Remémorez-vous ce souvenir : est-il onze heures du matin, et si oui êtes-vous à l’aise avec cette heure ? Si oui, ne changez rien (l’authenticité parfaite d’un souvenir importe peu : un souvenir n’est JAMAIS la réalité, c’en est juste une reconstruction subjective).

Bien sûr, il se peut que le souvenir corresponde à une scène très intime. En ce cas, faites plutôt l’exercice seul ou avec votre conjoint.

Une fois le souvenir bien à l’esprit, une fois au cœur de cette image, votre proche met sa main sur votre bras ou épaule (pas toute la main, juste le bout, avec deux ou trois doigts). A ce signal, amplifiez votre souvenir.

Amplifiez chaque élément du ressenti, comme une montée.

Le geste est tel un « bouton amplificateur ». N’hésitez pas à anticiper (songez que le geste va intervenir, et que cela déclenchera une amplification). Le sentiment de plénitude, de plaisir, de bien-être augmente. Augmente encore. Poussez-le « vers le haut », autant que possible.

Quand vous sentez que vous êtes au maximum, dites-le à votre proche. Celui-ci attend encore quelques instants, puis retire sa main.

Laissez passer quelques instants. Puis, votre proche reproduit le même geste (plaçant sa main au même endroit, de la même façon). Si l’exercice a été fait correctement, vous ressentez de nouveau la même plénitude (ou tout du moins une partie) par ce simple contact.

Si vous ne le sentez que peu (ou pas du tout), refaites l’exercice en prenant davantage votre temps. Il faudra sans doute vous y reprendre à plusieurs fois, au moins pour améliorer le ressenti.

Inversez ensuite les rôles.

A l’avenir, vous pourrez ainsi, l’un comme l’autre, exercer ce geste afin de vous sentir immédiatement mieux. Lorsque vous sentez un moment de mal-être au cours de la journée, faites le geste sur vous-même. Si possible, demandez à quelqu’un de confiance de faire le geste sur vous.

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