Mourir au nom du… bien-être ?

J’entends ces termes qui me touchent à chaque fois que l’on parle de cette affaire. « Bien-être », « Respect », « Dignité »… Le sujet prête à d’interminables polémiques, et je sais d’avance que certains lecteurs ne seront pas de mon avis.

Je vais cependant le donner : lorsqu’on développe son bien-être, lorsqu’on travaille à son développement personnel, on apprend à bénir la vie. Certes, pas envers et contre tout. Je reconnais qu’une personne en toute fin de vie et dans un très grand état de souffrance physique a le droit de décider d’en finir. À ce sujet d’ailleurs, toute polémique est stérile car tout un chacun, de tout temps, a toujours eu le « droit » d’en finir s’il le désirait. Nul besoin d’une loi pour cela.

(Je précise que la mort n’a jamais été et ne sera jamais un droit : c’est simplement une obligation. Ou pour le dire plus poétiquement, une « étape » indispensable de la vie).

Vincent Lambert :

. N’est PAS en fin de vie. En réalité, aucun médecin n’a même jamais prétendu cela.

. N’est pas dans un état de souffrance physique. Ceci est également prouvé.

La seule vraie question pourrait être : est-il dans un état de souffrance psychique (et non physique) insupportable ? Sa conscience étant assez détachée de la réalité ambiante, on peut en douter. Vincent est dans une sorte de demi-rêve, ou de demi-conscience, lui apportant visiblement un peu de bonheur de temps en temps. Et le reste du temps, il n’a pas conscience de grand-chose. C’est ce que toutes les études tendent à démontrer.

Où sont donc les vraies raisons de le faire mourir ? Ceux qui parlent de raisons économiques (« ça coûte trop cher ») me font froid dans le dos. Vincent, le monde du bien-être est je pense à tes côtés.

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