Le bien-être est-il fait pour les « bobos » ?

Le “bobo” à l’assaut du développement personnel

Mais non voyons, par « bobos » je n’entends pas « petite blessure ». Je veux parler de ce terme argotique, contraction de « bourgeois bohème ». Le bourgeois bohème, vous ne connaissez pas ? C’est une espèce humaine de la classe moyenne (si si, malgré la crise ça existe encore) un peu bourgeoise, riche sans être millionnaire, aimant les grandes villes, l’art conceptuel et le cinéma français barbant 🙂

Rassurez-vous je n’ai rien contre cette caste, j’en ai presque fait un peu partie. Si vous en êtes, vous restez le/la bienvenu(e) sur mon blog. De toute façon il m’est inutile de vous écrire ça : si vous en êtes, vous prétendrez toujours ne pas en être.

Allez, soyons plus sérieux, que je vous explique tout de même le but de cet article.

Dans les années 90, le monde du bien-être était surtout une activité de marginaux. Ses « adeptes », qu’on nommait babas (pour babas cool) n’étaient pas forcément marginaux dans l’absolu, c’est surtout qu’on les considérait comme tel. Les Bobos étaient les premiers à en rire. On montrait les babas du doigt, pas méchamment mais en les considérant comme de gentils doux-dingues, pas bien dangereux mais pas bien intelligents non plus.

Manger du bio ? Apprendre le magnétisme ? Cultiver la terre ? Allons donc… Les industriels mettraient des poisons dans les plats préparés et les sodas seraient nocifs ? Laissez-nous rire…

Bio et zénitude : de la marginalisation à la sur-médiatisation

Et puis les choses ont fait leur chemin. D’année en année, le monde du développement personnel a explosé et est devenu un véritable phénomène de société. Les bobos ont alors passé une étrange alliance avec leurs « ennemis jurés » les babas : ils se sont mis à se côtoyer, à fréquenter les mêmes salons et festivals, et parfois même à faire des projets communs !

À tel point qu’aujourd’hui, les bobos ont pris le pas sur les babas. Les méthodes de bien-être souffrent désormais d’une mauvaise réputation : elles ne seraient destinées qu’aux bobos. Il est clair que le monde du développement personnel a raté un train : il aurait pu être populaire, s’adresser au peuple, y compris aux couches sociales les plus basses. En fait, les méthodes de bien-être comme le magnétisme, la PNL ou le yoga sont très peu présents dans les cités ou parmi les précaires.

Les dérives du monde du mieux-être…

Pourtant, ce sont bien les plus touchés par le système qui auraient le plus besoin de ces méthodes. Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est simple…

. Les tarifs des praticiens sont souvent chers. Ce n’est pas un jugement car l’état est dur avec eux. Paradoxalement, nombre d’entre eux ne gagnent pas nécessairement bien leur vie malgré des tarifs élevés. Il n’empêche que cela n’arrange pas les choses.

. Les cours et ateliers sont surtout situés dans les grandes villes.

. Les médias ont fait croire que ce n’était réservé qu’aux cadres et retraités citadins.

Voilà pourquoi je prône avant tout un magnétisme du quotidien, amateur et le plus souvent gratuit. Proposer ses services à tout un chacun, c’est permettre au peuple d’accéder vraiment au monde du bien-être. Vous aussi, magnétisez en toute modestie, sans chercher à devenir magnétiseur business man !

Êtes-vous convaincu que le domaine de l’évolution personnelle n’est pas que pour les bobos ? Pas que pour ceux qui ont des sous pleins les poches ? Quel que soit votre pouvoir d’achat, laissez-moi vous révéler de quelles façons utiliser un élément naturel gratuit et illimité dans mon article « Le soleil : votre partenaire magnétique N°1 ! ».