L’erreur première liée à l’insomnie

Dans le domaine du sommeil (et en bien d’autres domaines) on cherche souvent à nous vendre des méthodes chères, ou des médicaments. L’insomnie vous guette et vous angoisse ? Pourtant, il y a un élément évident dont on ne parle presque jamais.

Le sommeil momentané

Voici une erreur que l’on commet très souvent…

C’est le soir, la nuit, le sommeil commence à se faire sentir. On poursuit une activité jusqu’à ne plus parvenir à la tenir : pas de doute, c’est signe que le sommeil est bien là !

Parfait, on va donc se coucher.

Mais…

Après un temps de somnolence, pendant lequel on pensait vraiment qu’on allait s’endormir, finalement rien ne vient. C’est là que l’erreur classique se produit : on reste statique, sans rien faire, espérant que le sommeil va revenir.

En réalité, le corps ne demandait pas encore à dormir pour de bon ! Il demandait juste une pause, voire une petite sieste. L’organisme n’est tout simplement pas encore assez fatigué pour une vraie nuit de sommeil.

Acceptez-le et changez vos plans. Relevez-vous, et relancez une activité. Important :

prendre une posture d’éveil, soit donc en se redressant.

Si on est avachi, on est dans une sorte d’entre-deux confus : à la fois en posture d’activité éveillée et d’endormissement. Le corps ne sait alors plus quoi faire, il vous maintient dans un état un peu ensommeillé sans vous endormir pour autant.

De fait, vous ne parvenez ni à vous endormir, ni à mener vraiment une activité ! Quitte à reprendre une activité, quelle qu’elle soit, autant le faire vraiment. Il faut donc le montrer à l’organisme. Un coup d’eau froide sur le visage / un verre d’eau / activité debout / activité physique / bien se redresser / se forcer à travailler ses méninges…(même pour une activité calme).

Jusqu’à être trop fatigué pour continuer. Retournez vous coucher : vous verrez si le corps a de nouveau juste besoin d’une petite pause, ou s’il est prêt à dormir.

Conseil : choisissez une activité utile, qui vous accapare. Pourquoi ne pas avancer dans le travail ? Dans une tâche barbante que l’on repousse toujours ? Optimisez le plus possible ce genre de moments.

Plus simplement, il y a une règle d’or à laquelle tout le monde devrait songer : pour être fatigué au point de s’endormir vite, il faut se… fatiguer. Réellement ! Du lever au coucher : projets, rapports sociaux, du mouvement, du travail, de la matière grise sollicitée, des activités physiques !

Vraiment, fatiguez-vous davantage, cessez de vous économiser autant. Créez ce qu’on appelle de la bonne fatigue, celle où l’on est fier des activités accomplies. Ce qui nous amène à…

L’importance du développement personnel

Au-delà de toutes les astuces proposées, travailler à votre développement personnel et réfléchir à votre vie sont des éléments très importants, pour ne pas dire capitaux. Mal dormir est un des nombreux maux de l’existence, au même titre que la dépression, le stress ou le manque d’énergie.

C’est une conséquence de problèmes très souvent liés à la psychologie. Il est rare que cette conséquence soit liée à une cause unique. Les causes sont généralement multiples, et c’est pour cela qu’il faut se remettre en question, évoluer, modifier son quotidien pas à pas.

En fait, il faut considérer ce type de maux comme des messages du Moi et de l’organisme. Ils vous préviennent que quelque chose ne va pas, que vous vous « martyrisez » d’une façon ou d’une autre. Certains éléments reviennent chez beaucoup de personnes. On peut citer :

. Une mauvaise hygiène de vie (peu de douches, manque d’hydratation, nuits blanches volontaires à répétition, travailler trop tard…)

. Une alimentation déséquilibrée (trop de gras, de viandes, manger trop lourd le soir, pas de petit-déjeuner le matin…)

. Un cadre de vie désagréable (tensions au travail, tensions avec son/sa conjoint(e), emploi qui n’épanouit pas…)

. Un corps en mauvais état (peu ou pas de sport, postures trop tendues…)

. Un manque de vie spirituelle (nihilisme, manque de sens, pas de goût pour les arts et loisirs, peu de réflexions…).

Un nombre considérable de maux viennent en partie, parfois en totalité, d’un mal-être conscient ou inconscient. Pour ne prendre que cet exemple, ne vous étonnez pas d’avoir du mal à vous réveiller si c’est pour vous rendre à un travail qui stresse et n’épanouit pas. En ce cas, posez-vous cette question chaque matin : « Pourquoi je me réveille ? », « Pourquoi je me lève ? ».

Vous devez avoir des raisons motivantes, source de plaisir et de bien-être.

Plus cette question est posée tôt, dès que vous émergez, plus les réponses seront claires. Lorsqu’on se réveille, on est encore partagé entre le conscient et le subconscient, et on peut alors faire appel à ce dernier : il délivre des messages bien plus francs.

Il est rare qu’une personne bien dans sa peau et dans sa tête, n’ayant ni souci relationnel/professionnel ou financier, vivant dans un cadre agréable avec un travail passionnant… dorme mal, soit angoissé, ou souffre de dépression. En tout premier lieu il faut donc apprendre à accepter ce constat : ce n’est qu’ainsi qu’une évolution est possible. Le monde du développement personnel englobe de très nombreuses méthodes, cours et ouvrages.

Aucun ouvrage de développement personnel n’est obligatoire pour évoluer

dans l’existence. Votre propre réflexion est capitale, et le moment présent est toujours l’instant idéal pour s’interroger sur soi, la vie, le quotidien. Il est indispensable d’y associer une réflexion sur votre existence. La nature de vos rapports avec les autres, vos désirs ardents et profonds, votre personnalité, lieu de vie.

Si vous ne le faites pas, les astuces de ce guide résoudront peut-être certaines conséquences d’un mal-être… mais sans s’attaquer aux causes. Gérez les conséquences, apprenez à en venir à bout, mais… n’oubliez pas, en outre, de prendre le mal à la racine coûte que coûte. Sinon, d’autres conséquences néfastes finiront par survenir.

De façon plus pragmatique,

réfléchissez à vos dépenses énergétiques dans la journée : énergie physique, psychique.

Et par ailleurs, s’il s’agit de « bonne » énergie ou non. Si le travail est désagréable et angoissant, vous dépensez une quantité considérable et exténuante d’énergie psychique.

Vous rentrez chez vous las, épuisé, mais ne parvenez pas à bien dormir pour autant. Pour faire venir la bonne fatigue, il faut une dépense en matière grise et une en mouvement physique. Si ces dépenses ne peuvent s’obtenir au travail, il faut les créer autrement (lecture, salle de sport, jeux de réflexion…). Mais à terme, pourquoi ne pas se lancer dans un nouveau parcours professionnel, vous correspondant davantage.

En savoir beaucoup plus ? RDV dans la boutique et découvrez Astuces pour mieux dormir