Après une semaine passée à s’observer et à mettre en place des objectifs et sous-objectifs, il convient de s’analyser. C’est par cette auto-analyse qu’on parvient à évoluer, et progresser…
Pour vous aider à faire le point, comparez la semaine vécue à une semaine classique. Quelle est la différence ressentie entre une semaine lambda et une semaine dirigée par les sous-objectifs fixés ? Ensuite, à vous de déterminer le programme de la semaine suivante en fonction du point effectué. Vous pouvez :
– Soit définir d’autres sous-objectifs, les résultats n’ayant pas été au rendez-vous lors de la semaine d’essai. Ce sont donc d’autres éléments qu’il faut changer dans votre quotidien. Ne vous découragez pas, persévérez et vous trouverez.
(Ceci dit : peut-être que les sous-objectifs étaient pertinents mais que vous n’y étiez pas encore prêt… c’est une possibilité).
– Soit redéfinir certains éléments. Exemple : parmi les résolutions : petit-déjeuner chaque matin pour être plus en forme dans la journée… mais en fait, celui-ci était trop chargé.
Etablissez-en un plus léger.
Ou encore, vous vous êtes levé plus tôt pour mieux vous préparer, mais du coup ne dormez plus assez. Songez à vous coucher un peu plus tôt.
Etc.
– Soit repartir sur une nouvelle période, avec les mêmes résolutions. Les résultats ont donc été convaincants et vous êtes sur la bonne voie.
Nota Bene : si un ensemble de résolutions a été suivi sur la période, peut-être y en a-t-il à garder et d’autres à jeter.
Même si les résolutions fonctionnent bien, il est important de prendre le temps de continuer à faire le point. Par exemple, une fois tous les mois. Si vous le pouvez, une fois par semaine. Bien souvent, vous pouvez améliorer certains détails, réorienter certaines résolutions pour qu’elles soient encore plus efficaces.
Optimisez ! Soyez alerte, dans l’action et le mouvement permanent !
Nota Bene : un point important : la reconsidération, si nécessaire, du facteur temps. Exemple : pour l’écriture d’une nouvelle, vous vous êtes fixé une page par jour. Les premiers jours, le rythme est tenu.
Puis, de nombreux petits imprévus surviennent… manque d’inspiration / appels téléphoniques / travail supplémentaire à effectuer…
Au bout de deux semaines, la résolution vous stresse de plus en plus. Vous continuez à vous y accrocher mais le retard s’accumule. Ou bien vous parvenez à tenir le rythme mais cela vous pèse de plus en plus.
Apaisez-vous ! Faites le point : sans doute le facteur temps a-t-il été mal ciblé.
Réorientez-le. Par exemple, une page pour deux jours. Faites-le sans sentiment d’échec et sans culpabiliser. Vous verrez, on se sent tellement mieux après et on est tellement plus efficace !
Les objectifs de votre interlocuteur
Mettons que vous souhaitiez mettre en place, dans votre entreprise, une réunion hebdomadaire. Vous êtes convaincu, maîtrisez vos arguments, savez les détailler.
Vous êtes si convaincu que dans votre esprit, chaque argument est imparable et convaincrait n’importe qui : vous êtes aveuglé par votre foi. C’est cet aveuglement qui fait qu’on voit si peu de vrais débats dans la sphère médiatique (télé, Internet ou autre).
Les convaincus savent, au fond d’eux-mêmes, que leurs arguments peuvent être parés par certaines personnes… Et savent aussi que leur foi absolue les empêchant de prendre du recul, ils ne sont même pas capables de bien préparer l’échange.
Ainsi, vous vous rendez compte que tel collègue considère qu’envisager ces réunions est inutile. Si vous restez fixé sur votre idée, vous aurez beaucoup de mal à le convaincre. Voire même on parviendra à vous déstabiliser en un clin d’œil, et vous ne saurez quoi répondre. Et paradoxe : plus vous serez ultra convaincu d’avance, plus vous aurez du mal à bien argumenter !
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