Comment reconsidérer la notion de réussite (et d’échec)

On voit souvent la réussite comme un but hypothétique aux contours flous, dépendant du futur, de la chance, du destin… on la considère un peu comme une sorte de rêve. Et c’est bien à cause de cela que la réussite intervient parfois rarement.

Plus un objectif est fantasmé et peu clair, moins il a de chances d’aboutir.

Un rêve est un élément imaginaire. C’est une vue de l’esprit, idéalisée et extrapolée.

La réussite, ce n’est pas tant un but à atteindre qu’une dynamique, un état d’esprit dans lequel s’installer. Ce serait un simple but à atteindre si nous étions dans un concours sportif ou un jeu vidéo. Si, et seulement si. Là, nous sommes dans la vie réelle. Si nous devions considérer le seul objectif à atteindre, que se passerait-il ensuite ?

Vous avez donc gagné la partie et pouvez prendre votre retraite ? Non, bien entendu. En fait, on a trop tendance à considérer la réussite comme une fin et non un moyen.

Celles et ceux qui la voient comme une fin ne s’en satisfont jamais. Chaque objectif atteint entraîne une sorte de déception, de frustration. On tente alors d’atteindre toujours plus d’objectifs sans en être jamais réellement heureux.

Pour atteindre vraiment le bonheur (car tout de même, c’est le but de toute vie), il faut intégrer

la réussite comme une dynamique dans laquelle on s’installe pas à pas,

véritable outil du quotidien nous accompagnant jusqu’à la fin de nos jours.

Au cœur de cette dynamique, on déniche tout un ensemble de petits et grands objectifs évoluant en fonction de vous, de vos envies, des éléments extérieurs.

Vous n’aurez pas « gagné » une fois que vous aurez réussi : car la réussite, au contraire d’une course à pied, ne comporte pas toujours un début, un milieu et une fin. Vous serez chaque jour gagnant à partir du moment où vous serez installé dans une dynamique de réussite.

Pour ma part, je me suis beaucoup inspiré de gens étant dans cet état d’esprit, qu’ils s’agissent de petits patrons de PME, d’artisans ou d’artistes.

Je me suis toujours senti bien moins concerné par les grands patrons. Eux ont tendance à n’aller que d’un objectif à l’autre en faisant fi du reste.

De fait, non seulement nombre d’entre eux sont mal dans leur peau, mais leurs avancées se font souvent au détriment de toute éthique. La recherche de la croissance éternelle est une folie : si l’on regarde de près la société actuelle, on s’aperçoit que cette course effrénée n’offre rien de bon ! Aucun pays ne parviendra à résoudre réellement sa crise tant qu’il considérera la réussite comme une fin.

Il va de soi qu’il est important de se fixer des objectifs dans l’existence.

Il est indispensable de considérer des étapes, d’acquérir une méthode. Suivre une méthode avec efficacité est question d’état d’esprit. Avec un bon mental, vous ne vous découragerez pas et les échecs vous atteindront moins.

C’est la base de tout projet. Entre abandon et persévérance, il n’y a souvent qu’un pas.

On pourrait s’inspirer du domaine sportif. Prenons un marathon. Au bout de dix kilomètres on est à bout. Notre mental se situe entre l’envie d’abandonner et la volonté de continuer. Si on abandonne, on se dit que ce n’était pas possible de continuer.

Si malgré tout on persévère, on se découvre des ressources qu’on n’espérait plus, et au lieu de tenir encore cinq minutes comme on le pensait on se surprend à poursuivre la course jusqu’au bout… ou tout du moins bien plus qu’attendu.

Dans le domaine sportif, on reste limité par les capacités physiques : une fois le corps épuisé, il n’y a plus grand-chose à faire en attendant que ça se « recharge ».

Mais l’esprit est plus particulier, moins limité.

Ce n’est pas pour rien que les plus grandes œuvres et inventions de l’histoire sont liées avant tout aux capacités de l’esprit, et non du corps (même pour une bataille gagnée par la force, il y a un cerveau derrière ayant mis en place une fine stratégie militaire).

Parfois, on ressent une fatigue de l’esprit similaire à celui du corps : on n’est plus capable de bien réfléchir ou raisonner, il faut laisser reposer, là encore, que ça se « recharge ». La grande différence réside surtout dans le fait que les capacités de l’esprit dépassent, et de loin, celles du corps.

En savoir beaucoup plus ? RDV dans la boutique et découvrez La PNL facile