Par l’imaginaire et le vécu, ce petit exercice permet de prendre conscience des cinq sens. Vous me direz : QUI n’a pas conscience de ses cinq sens ? Certes… Mais nous n’en avons que trop peu conscience. Utiliser un sens d’une façon routinière n’a rien à voir avec l’utiliser en pleine conscience. Car oui, nous avons trop peu conscience de nos chances et de nos atouts. Savoir apprécier ses 5 sens est une excellente base pour cette prise de conscience.
Pour ce fait, isolez-vous : afin de laisser libre cours à votre esprit, vous devez vous trouver éloigné autant que possible de toute odeur, de tout son. Au besoin, mettez-vous des boules Quies, des écouteurs ou un casque débranché. Fermez les rideaux et/ou les volets. Le mieux est d’être dans une semi-pénombre, sans être dans le noir complet.
Debout ou assis, prenez de profondes inspirations.
Débutez par une série d’inspirations pour lesquelles vous allez attirer une odeur que vous aimez.
Bien souvent, ce sont les odeurs un peu fortes et pimentées que l’on ressent le mieux, telle la menthe. Cette odeur entre par vos narines et parcourt votre corps. Faites ensuite venir une couleur, de préférence la couleur associée à l’aliment (donc, vert s’il s’agit de menthe).
Pour visualiser cette couleur, il est préférable d’avoir les yeux fermés (vous pouvez en décider autrement selon votre ressenti).
Il est conseillé, pour rappel, de visualiser une couleur plutôt que l’aliment en question. La visualisation est moins puissante si vous imaginez des feuilles de menthe devant vous. Par contre, une lumière (ou une brume) verte est plus efficace.
Cette couleur se forme tout d’abord devant vous, puis entre par vos narines à chaque inspiration et envahit votre corps. Au fur et à mesure, elle gagne en force et en vigueur, devient plus vive. Elle est comme vivante.
Amenez ensuite un goût, en inspirant puis en déglutissant plusieurs fois. Faites-le lentement : l’aliment imaginaire reste d’abord dans la bouche, sous la langue, où les sens gustatifs sont les plus exaltés. Puis passe dans la gorge. Visualisez le trajet de l’aliment jusque dans l’estomac. Vous aurez remarqué que ces premiers sens peuvent être associés au même élément.
Puis, imaginez des instruments de musique près de vous émettant un son. Il ne doit pas s’agir d’un air de musique, simplement une note. Les sons de gongs, de cloches/clochettes ou bols tibétains se ressentent particulièrement bien car ils sont vibrants et prolongés.
La note entendue doit avoir une vraie résonance. Prenez le temps d’écouter chaque note jusqu’au bout. La résonance est une onde partant de l’instrument de musique et passant en vous, faisant vibrer tout votre corps.
Enfin, imaginez-vous en haut d’une colline, nu ou torse nu, ressentant différents vents. Certains sont frais, d’autres chauds. Certains vous effleurent comme si une peau touchait la vôtre. Tous les vents sont agréables, même les plus froids.
Cet exercice aura pour effet de vous éveiller à la beauté de la nature humaine,
et à tout ce que notre organisme peut offrir. Au cours de l’exercice, soyez attentif aux petits détails : une subtilité dans le goût, une clarté dans la couleur, une subtilité dans le son…
Il convient de ne pas se presser. Si vous passez la première étape en quelques secondes, vous aurez du mal à bien ressentir la deuxième étape. Ce n’est qu’une fois la première étape parfaitement ressentie que vous pourrez passer à la suivante. Si vous avez du mal à savoir quand franchir l’étape d’après, deux solutions existent :
. La méthode « paroxysmique ». A chaque étape, intensifiez les ressentis.
La couleur devient plus vive, l’odeur plus forte, le vent plus intense, etc. Pour la couleur par exemple, visualisez-la vous envahir, puis sortir de votre corps et envahir l’espace environnant.
Une fois que le ressenti a atteint son maximum, lorsque vous ne pouvez plus le rendre plus intense, le moment est parfait pour passer à l’étape suivante.
Le petit inconvénient est qu’on ressent parfois un trop-plein. Répétez l’exercice de temps en temps et vous parviendrez à mieux définir chaque étape : votre intuition vous fera alors passer à l’étape d’après, sans cette sensation de trop-plein.
. La méthode mathématique. Comptez !
Fixez par exemple dix inspirations expirations pour chaque étape.
C’est basique et ça fonctionne très bien.
L’idée est donc de créer en vous des réflexes afin de mieux ressentir vos cinq sens au quotidien. Au départ, il suffira de vivre le ressenti en y ajoutant la dimension de l’étape concernée. Par exemple, prenez l’habitude de sentir vos plats avant de les manger. Une fois que l’odeur entre dans vos narines, imaginez-la envahir votre corps, puis s’intensifier (pour les bonnes odeurs et les plats que vous aimez, bien entendu).
Si vous rêvassez devant un beau ciel bleu, imaginez ce bleu envahir l’espace ambiant et entrer en vous. Et ainsi de suite. Peu à peu, vous ressentirez mieux chaque moment de votre vie et serez plus alerte, plus éveillé, attentif aux éléments extérieurs qui vous entourent. Cette méthode optimise les petits moments de bien-être, renforce la valeur de l’instant présent.
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