Comment tout échec (et toute réussite) peut améliorer votre vie

J’ai déjà exploré ce point dans l’article « L’élément numéro UN pour savoir créer », que vous pouvez lire ou relire. C’est un sujet si important que j’aimerais y apporter de nouveaux éléments. Et commencer par vous conter une petite anecdote…

Finalité, résultats… des termes à double-tranchants

J’ai longtemps été trop préoccupé par les objectifs et leur finalité. Bien sûr, prévoir et anticiper est utile. Seulement, ça ne doit pas faire renoncer ou décourager. En pareil cas, c’est contre-productif. Et j’avoue que ceci a été contre-productif pour moi. Je me posais mille questions…

. Telle activité sera-t-elle vraiment bénéfique ? Ne va-t-elle pas m’apporter du négatif ?
. Et si ça échouait, est-ce que ma confiance en moi n’en prendrait pas un sacré coup ?
. Si ça réussissait, est-ce que le résultat ne me décevrait pas ?
. Ai-je bien à l’esprit toutes les étapes à accomplir, ne suis-je pas dans une sorte d’utopie ?

Vous me direz, que d’interrogations. Vous me direz qu’autant de questions était exagéré, et vous aurez raison. Seulement, pour ma « défense » 🙂 il faut savoir que je suis un hypersensible. Je ne vois pas vraiment cela comme une qualité. Sensible d’accord, hypersensible ce n’est pas du tout confortable. Cet élément fait prendre des proportions dramatiques à de touts petits évènements sans gravité. J’y reviendrai d’ailleurs dans une formation. Ce défaut émotionnel est un fléau pouvant mener à des dépressions graves, des mises à la rue et des suicides. Ce n’est pas mon cas, mais par le passé ça aurait pu l’être.

Comment se sortir de tout cela ? En comprenant ce qui se cache au fond de notre âme, et en sachant le mettre à profit.

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Tout désir ardent doit pouvoir se vivre

Ce qui résonne en l’âme doit pouvoir s’exprimer. Une envie d’amour, de rencontres, de sport. Une envie d’art, de voyages, d’imprévu. Une envie de farniente, de loisirs, de changement. Ce peut être de tout petits désirs, ou de très grands. Ce n’est pas leur importance apparente qu’il faut observer, car on ne peut savoir quelle importance son accomplissement aura pour soi. Il est possible qu’une toute petite envie de changement apporte de très grands bienfaits. Se respecter, c’est être à l’écoute de ses désirs.

Ce qu’il ne faut pas hésiter à faire, c’est « bricoler » ses désirs. Une envie de faire le tour du monde peut correspondre à un autre désir. Par exemple, le désir de changements et de rencontres. Ce n’est pas pour cela qu’il faut forcément abandonner le projet de faire le tour du monde. Il faut simplement réfléchir à quel désir ardent ce projet correspond. Il se peut ensuite qu’on le conserve… ou bien qu’on le modifie (déménagement, voyages dans plusieurs régions du pays…).

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Se connaître soi-même, savoir faire le point et anticiper

Pour le quidam tout comme pour la personne hypersensible, un échec peut marquer. Une réussite également en fait, car il arrive de constater que l’aboutissement est décevant. (Exemple : on rêve depuis des années de passer des vacances au Vietnam, et le jour où on réalise enfin ce rêve on s’aperçoit que le pays n’est en fait pas du tout comme on l’imaginait). Le tout est alors d’en prendre conscience… à l’avance. C’est tout simple à faire, pourtant on n’y pense peu. Même si vous ne pouvez empêcher votre esprit d’imaginer mille choses extraordinaires, forcez-vous à raisonner de façon plus neutre. Imaginez que ce projet échoue, dites-vous que si jamais c’est le cas ce ne sera pas un drame. Dites-vous qu’il peut également réussir mais s’avérer décevant, et que là encore ce ne sera pas un drame. Prévoyez plus ou moins toutes les possibilités.

Plus ce projet vous tient à cœur, plus vous êtes dans l’hypersensibilité et plus vous devrez passer du temps à cet exercice. En fait, prenez conscience que le tout n’est pas forcément de réussir ou d’échouer : le tout est de mettre en œuvre ce que vous avez prévu.

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Agir et se lancer à corps perdu

Il n’y a plus qu’à s’y mettre, tout simplement ! Se lancer à corps perdu ne signifie pas tout abandonner pour l’objectif visé, loin de là. Vous pouvez y aller peu à peu. Renseignez-vous, agissez, parlez-en à des gens de confiance, soyez réactif. Être dans l’action ne pourra vous amener que du bon.

Exemple : vous souhaitez tel poste. Vous mettez tout en place pour postuler, puis décrochez un entretien. Le tout est alors de suivre votre désir, à savoir donner tout ce que vous pouvez lors de l’entretien, sans vous changer ni en faire trop. Quoi qu’il en soit, vous aurez ainsi accompli ce que vous désiriez.
En cas d’échec de l’entretien, il sera alors temps de faire le point. Soit le désir ardent est toujours en vous et vous persévérez dans cet objectif d’emploi (suivre une formation, se renseigner, questionner des gens…), soit vous vous apercevez que ce poste ne vous plaît pas tant que cela, et réorientez l’objectif.

Autrement dit, un échec n’est jamais un échec. Il vous permet d’évoluer et de vous réorienter. Si tant est que l’on se trompe parfois dans l’existence, autant se « tromper habilement » pour repartir du bon pied, avec un état d’esprit plus mature.

Davantage d’éléments sur le sujet ? Lisez ou relisez « L’élément numéro UN pour savoir créer ».

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