Sommeil réparateur : calculez votre cycle personnel

Entre le moment où l’on se couche et celui où l’on se lève, on passe par différentes phases. Le cycle de sommeil est variable selon les individus. Lorsqu’on approche d’un cycle, on commence à avoir sommeil… si on le passe sans s’endormir, on continue à avoir sommeil un petit temps, puis la sensation de fatigue disparaît.

Lorsque le prochain cycle approche, on se remet de nouveau à avoir sommeil.

Observez-vous afin de repérer à quoi correspond votre cycle. Adaptez-vous à votre propre rythme biologique. Pour ce fait, ne vous « précipitez » pas à tenter de bien dormir. Si vous avez des insomnies à répétition (ou dormez mal), débutez par une phase d’observation. Au cours des insomnies, notez les moments auxquels vous avez le plus sommeil.

Notez le moment où vous commencez à avoir sommeil, celui où vous avez franchement sommeil… puis le moment où le sommeil commence à partir, et quand il est complètement parti.

Et ainsi de suite… notez le moment où vous commencez à avoir de nouveau sommeil, etc.

Faites tout avec la même montre, afin d’écrire les données les plus précises possibles. Vous aurez ainsi une première durée approximative de cycle. Pour calculer encore plus précisément, relevez le moment où vous commencez tout juste à avoir sommeil et celui où vous avez vraiment sommeil, puis

notez l’heure située à peu près entre ces deux instants (Heure 1).

Ensuite, notez le moment où vous commencez à avoir de nouveau sommeil, puis celui où ce sommeil devient plus lourd. Notez l’heure située à peu près entre ces deux instants (Heure 2). La durée de votre cycle est le temps séparant Heure 1 de Heure 2.

Répétez l’expérience plusieurs soirs, puis faites la moyenne des temps. Vous connaîtrez ainsi votre cycle et pourrez l’adapter aux heures paires. (Une durée de six heures de nuit pourra devenir une durée de cinq heures quarante-cinq minutes, ou six heures vingt minutes, ou… etc. Adaptez au mieux, il n’est pas nécessaire que tout correspondre à la minute près).

Phases de sommeil et nuits blanches

Un sommeil léger, un demi-sommeil ou un sommeil profond, ce n’est pas la même chose. Cela explique notamment qu’une « mauvaise sieste » (nous y reviendrons plus loin) peut ne pas être réparatrice, car en somnolant vaguement on indique au corps que la nuit débute, puis on lui fait violence en sortant brusquement du cycle de sommeil qui commençait à peine. Lorsqu’un cycle débute, plus on le démarre en retard, ou en avance, moins il est efficace.

Si on va se coucher lorsqu’on tombe de fatigue, c’est un bon moment, mais ce n’est pourtant pas le moment idéal car on s’endort alors que le cycle est déjà commencé. Et bien qu’on s’assoupisse, on n’a pas forcément un bon sommeil.

Si ce sommeil est mauvais, on a donc besoin de dormir longuement et on se réveille lourdement, en prenant du temps pour émerger.

C’est ce qui arrive souvent aux jeunes ou aux adolescents s’endormant très tard dans la nuit, et enchaînant fêtes et nuits blanches. Ils vont se coucher lorsqu’ils sont en plein milieu d’un cycle. De fait, ils parviennent à récupérer mais en payent le prix.

Ils s’éveillent à midi, mettent une heure à se lever, puis se sentent enfin d’attaque vers quatorze heures ! On a l’impression qu’il s’agit là d’une fatalité : comme on s’endort tard, tout cela est logique… ? Eh bien non.

Que ce soit en cas d’insomnie ou de veillée tardive, vous pouvez procéder ainsi :

. On commence à avoir sommeil. Mais pour une raison ou pour une autre, on ne s’endort pas.

. Cela dure jusqu’au moment où on n’en peut vraiment plus.

. Complètement crevé, on s’apprête enfin à aller se coucher et à s’endormir. Mais… stop ! Si on est éreinté à ce point, c’est qu’on est au beau milieu d’une phase.

. On décide donc de veiller encore, mais sans faire la fête. On sort de son cycle, on est de nouveau « en forme » (ou tout du moins, on n’a plus sommeil). On se contente d’une activité calme. Lecture, peu de bruit, musique douce, méditation, lumière tamisée…

. On recommence à être fatigué. Cette fois on se couche vraiment, dès le premier signe. On s’endort alors au moment de débuter un cycle.

. Résultat : même avec une nuit plus courte, on dort mieux et on se réveille plus en forme

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