Peut-on s’occuper de son bien-être jusqu’à une forme d’excès ? Jusqu’à ce que cela mène à une sorte d’isolement ? Oui, cela peut arriver. Mais pas si on sait comment s’y prendre. En premier lieu, il convient de se connaître soi-même et de savoir s’analyser. J’explique ceci dans l’article « Est-il « égoïste » de se couper du mal-être des autres ? ».
Voyons à présent quelles sont les étapes qui viennent par la suite.
Éloignez-vous des ondes négatives avec un but précis
Une fois que vous aurez appris à vous couper en partie des ondes négatives (on ne parvient jamais à s’en couper en totalité), donnez davantage de sens à cet acte. Et ce, quelle que soit votre façon de faire : séance de magnétisme, sphère de protection magnétique, yoga, méditation, et cætera.
Pour ce fait, il vous suffit de vous accorder quelques instants de réflexion à ce sujet. Exemples :
. La voiture me stresse. En faisant tel exercice de bien-être je me sentirai plus calme et vais mieux conduire, sans nervosité.
. Ce ciel gris me déprime. Par mon développement personnel, je vais me sentir en forme pour passer une bonne journée malgré tout.
. Une mauvaise nouvelle annoncée dans les médias m’inquiète. Après mon exercice de bien-être, je vais rechercher quelques bonnes nouvelles sur internet, et songer à ce qui va bien dans le monde, dans notre pays et dans ma propre existence.
De l’instinct bien-être à la réflexion
Ce schéma est tout simple et fonctionne plutôt bien. En fait, lorsqu’on a en soi des « réflexes bien-être », on agit beaucoup par instinct, presque animalement, ce qui n’est pas négatif dans l’absolu. Dès qu’on ressent un mal-être ou un choc, hop on se fait une visualisation positive ou une petite séance de magnétisme. S’accorder ensuite un temps de réflexion permet de dépasser son instinct et de donner une vraie dimension à ce que l’on vient de vivre. En somme, le négatif devient positif ! (Ou en tout cas, franchement moins négatif).
Associez votre recherche de bien-être à des actions concrètes
Se couper du mal-être ambiant ou d’une personne stressante est bon pour soi-même, mais peut éloigner de la notion de bienveillance et de compassion. C’est juste. Une fois que vous vous êtes éloigné de la situation problématique et vous sentez mieux, vous êtes à même de revenir à cette compassion que vous aviez momentanément, et volontairement, mis de côté.
Que faire alors ? En premier lieu, déterminer de quel degré de bienveillance vous vous sentez capable. Parfois, on ne parvient pas à grand-chose ! Parfois, face à (par exemple) un collègue aigri et méchant, on ne peut rien faire d’autre que de se couper de ses ondes négatives et l’éviter au possible.
Il est important d’évaluer cela. Chercher à trop donner, à trop aider alors qu’au fond on ne s’en sent pas capable mène à bien des erreurs. Donnez ce que vous pouvez donner, pas davantage. Écoutez votre cœur, il vous le dira ! Et bien entendu, ce « degré » de compassion peut (et doit) évoluer tout au long de votre vie.
Tout ceci vous semble-t-il plus clair ? Ou bien encore un peu flou ? Afin que vous compreniez encore mieux, je vous explique dans cet article un témoignage personnel dont vous pourrez vous inspirer : « Réconcilier individualisme et altruisme : un cas concret ».
Une réponse
Super ouvrage, j’ai adorer