Quelques conseils pour mieux communiquer et s’exprimer

Voici quelques principes inspirés de la PNL permettant de communiquer plus efficacement. Tout d’abord, une réflexion sur la façon de considérer les termes dits « positifs » ou « négatifs ». Puis, un exercice pour améliorer ses souvenirs… et se bâtir ainsi une meilleure assurance.

Reformulation : termes positifs, termes négatifs

Petit rappel : employer des termes positifs ne signifie pas utiliser la méthode Coué en se répétant sans cesse que tout va bien. Il ne s’agit pas uniquement de prononcer une formulation positive, il s’agit aussi et surtout de faire en sorte que cette formulation enclenche un ressenti de bien-être. Concernant le point de départ de tout constat ou de toute décision, il s’agit de formuler un souhait poussant à l’action.

Je ne veux plus être stressé – Donc : – Je veux plus de bien-être
Je ne veux plus me sentir mal dans le métro – Donc : – Je veux me sentir bien dans le métro.
Je ne veux plus faire de repas familial où personne ne se parle – Donc : – Je veux des repas familiaux où on se parle.
Je ne veux plus être fatigué en me réveillant – Donc : Je veux me réveiller en pleine forme.

En reformulant tout de façon positive,

on se met enfin à se concentrer sur la solution et non plus seulement sur le problème. C’est alors tout naturellement que les idées viennent, et que l’on commence à comprendre ce qu’il faut mettre en place. Se forcer à raisonner en termes positifs permet de rendre clair des sentiments confus.

Exemple : « j’en ai marre de prendre les transports » peut devenir « j’ai besoin de passer différemment le temps dans les transports ».

Alternatives pour se créer le souvenir adéquat

Il arrive que l’on se souvienne davantage des souvenirs négatifs que positifs. Par ailleurs, les petits souvenirs positifs ont beau être nombreux, le mental a la fâcheuse habitude de les effacer. Il arrive qu’en PNL on ait du mal à mettre la main sur un souvenir adéquat. Si je parle de souvenir adéquat, c’est parce qu’il doit correspondre au point que l’on souhaite traiter.

Si vous manquez de courage, vous devez vous rappeler d’un moment où vous avez eu du courage. Si vous manquez de volonté, de confiance en vous, avez peur de parler en public, etc… Pour chaque cas, il faut un souvenir diamétralement opposé.
Que faire si l’on n’a pas de souvenir adéquat ? Trois astuces existent :

. Décupler le ressenti d’un micro-souvenir.

Ou se remémorer un tout petit souvenir adéquat et prendre le temps de l’amplifier encore et encore. C’est tout simple, mais ça marche ! La méthode est alors la même, cela met juste un peu plus de temps. Si le souvenir en est quelque peu dénaturé, si on le rend un peu irréaliste, ce n’est pas grave : l’essentiel est l’effet produit.

. Imaginer un souvenir.

Inventer un souvenir peut très bien fonctionner, à condition de ne pas aller dans le fantasme. Les scènes les plus simples sont les meilleures. Si vous devez imaginer un souvenir orienté confiance en soi, imaginez prendre la parole lors d’une conférence et tenir un discours suivi et applaudi. Inutile d’imaginer tout un scénario, des réactions de proches etc., car cela pourrait rendre les choses confuses et au final mener à des déceptions.

. Se fabriquer un souvenir.

Reprenons le thème de la confiance en soi,

et mettons que pour l’heure, aucun souvenir convainquant ne vous vienne en tête. Réfléchissez alors à une activité orientée « confiance en soi » que vous pourriez mettre en place. N’allez pas chercher midi à quatorze heures ! Si vous parlez à votre conjoint en ayant confiance en vous, c’est parfait. Si vous faites du jogging en ayant confiance en vous, c’est tout aussi parfait.

Mettez en place cette activité. Pendant ce moment, soyez le plus alerte et attentif possible. Laissez passer quelques jours… Et voilà, vous avez le souvenir adéquat ! Là encore, la technique est aussi simple qu’efficace.

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