Comment se défaire de notre culture de l’impatience

Être productif et efficace, ce n’est pas être un fou de travail fonctionnant comme une machine. Mais trop souvent, nos désirs de réussite rendent nos objectifs obsessionnels.

Que le but soit de mener un projet professionnel, de travailler sur son Moi ou simplement de se sentir mieux dans la vie, on a trop tendance à rechercher le résultat, à trop se projeter.

La multiplication des moyens d’informations et de communications a pour effet d’amoindrir notre patience.

Nous voulons tout, tout de suite. D’où le développement des formules SMS illimitées et tablettes connectées. D’où les capacités de lecture périclitant d’année en année dans la population.

Rechercher sans arrêt la communication immédiate et instantanée finit par nuire à sa qualité. Les rapports deviennent moins authentiques, et on a tendance à perdre son temps à échanger des banalités. Ah, les banalités… le mental en est friand ! Cela lui permet de ne pas songer à des choses bien plus essentielles. Pour contrer cette culture de l’impatience trop présente dans notre quotidien, voici trois astuces simples à mettre en place dès à présent.

Coupez le contact

Songez aux salles de cinéma ou de théâtre dans lesquels on vous demande de couper votre portable jusqu’à la fin de la séance. Faites de même chez vous, accordez-vous des moments où vous n’y êtes pour personne. Pendant ce temps, faites ce que bon vous semble mais ne regardez pas vos mails et n’envoyez pas de SMS.

Mettez également des frontières entre les différents ingrédients de votre existence. Votre travail, votre vie de famille, vie amoureuse, loisirs… tout ne doit pas être mélangé. S’il le faut, donnez-vous des règles comme par exemple : « quand on se fait un resto, on discute de tout mais pas du boulot ».

Impatience

Ne cherchez pas à être occupé sans arrêt

Si vous êtes occupé du matin au soir sans interruption, votre esprit emmagasine une tonne d’informations qu’il intègre de moins en moins bien. Il est normal et même nécessaire d’avoir aussi envie… de ne rien faire. En ces instants, ne cherchez même pas à exercer obligatoirement une activité, aussi ludique soit-elle. Profitez-en pour respirer, méditer, regarder passer les nuages. Les solutions pour se déstresser et prendre du recul sur soi sont souvent bien plus simples qu’on ne le pense.

Cessez d’être stakhanoviste

Autrement dit, remplacez le « combien » par le « comment ». Au lieu de vous demander « combien de temps ai-je travaillé à cet objectif aujourd’hui ? », demandez-vous plutôt de quelle façon. Une heure de travail efficace vaut trois heures de travail approximatif. Si seulement nous pouvions comprendre cela ! Bien souvent, on est satisfait par 8 heures de travail de bureau, même si elles n’ont pas été efficaces. Et on ne sera pas spécialement fier d’1 ou 2 heures de travail productif chez soi. Un paradoxe dont il faut avoir conscience… pour pouvoir mieux s’en détacher.

Un autre point qui nous empêche d’avancer : certaines douleurs du passé. Sujet délicat n’est-ce pas ? Pour découvrir une méditation spécialement conçue pour ce sujet, lisez mon article « La technique du 8 : une méditation pour écarter les douleurs passées ».

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