Des sens gustatifs perturbés par les additifs
Plats préparés, malbouffe, fast-food, sodas, produits lyophilisés, pizzas surgelées, etc. contiennent de nombreux additifs qui rendent accro ! De fait, on finit par ne prendre goût qu’à ça et on est même parfois (ou souvent) « en manque ». Oui vraiment, le comportement face à la junk food peut être celui d’un drogué. Si vous êtes habitué à cette nourriture, ne vous étonnez pas si au début les produits sains et naturels ne vous semblent pas si bons.
Un goût authentique relève de saveurs moins fortes, plus subtiles. Cela demande un apprentissage. Aussi, prenez le temps de sentir vos plats avant d’y goûter, puis de prendre tout votre temps pour les manger. Mastiquez bien, lentement, en amenant chaque aliment sous la langue afin qu’il soit au mieux en contact avec les papilles gustatives. On a trop pris l’habitude de rendre chaque repas banal, anodin. Il faut re-sacraliser le repas.
Les goûts de la junk food sont simples, artificiels, pas compliqués à reconnaître… ils sont faciles à mastiquer, donnent un rapide sentiment de satiété (mais qui ne dure pas). Et peuvent même donner l’impression d’être faciles à digérer. Pourtant, les conséquences sont lourdes : non seulement sur le corps mais aussi sur le cerveau, comme la science l’a désormais prouvé. Il n’y a qu’à tenter de travailler efficacement juste après un repas de ce type !
Le piège, c’est que cette nourriture, en apparence, fait du bien et même agit comme une sorte d’antidépresseur.
Dès qu’on ressent un stress, une déprime ou une angoisse, on se rue sur le grignotage.
On se sent mieux après, pour un petit temps, puis on y revient. Et c’est l’engrenage… Voilà pourquoi, si vous êtes adepte de ce type de repas, il faudra vous faire violence. Au départ, corps et esprit se révolteront contre ces nouvelles habitudes alimentaires.
Mais jour après jour, semaine après semaine, la tendance inverse surviendra. Plus vous mangerez de bons produits naturels, moins vous aimerez les produits transformés. Une fois que vous serez vraiment habitué à la qualité, vous ne parviendrez plus trop à « revenir en arrière », car la malbouffe vous apparaîtra enfin pour ce qu’elle est véritablement.
Pour mieux passer de la malbouffe à la « bonne bouffe », pensez aux condiments :
– le sucre, tout d’abord. Roux et non raffiné.
– le sel, non raffiné et de Guérande. Le gros sel pour la casserole.
– le basilic, la menthe fraîche …
– les piments …
Les vinaigrettes maison, sauces… Tout pour donner plus de goût et renforcer l’expérience gustative. Saupoudrez et mélangez avec modération, et en choisissant bien les ingrédients. C’est une excellente entrée en matière pour cuisiner, car les ajouts et mélanges sont très simples et efficaces.
D’une façon générale, prenez garde au transformé. Dès qu’ils sont modifiés (plats préparés, biscuits, etc.) les prix grimpent et les compositions sont incertaines, que ce soit local ou pas, bio ou non. La plupart des produits transformés correspondent à des recettes en fait simples à cuisiner, bien meilleurs lorsqu’on les fait soi-même. Même réaliser ses propres yaourts est facile, d’autant qu’il existe des appareils conçus spécialement pour.
Adepte de nourriture “sans prise de tête” ?
Peut-être n’êtes-vous pas un fin cordon bleu et n’aimez-vous pas cuisiner, ou bien vous n’en avez pas le temps. Sachez que les crudités sont excellentes pour l’organisme et qu’on n’en mange pas assez : à vous de vous faire des assiettes de vos fruits et légumes préférés, que vous n’aurez qu’à éplucher et couper en morceaux. Pour le reste, il existe de nombreux aliments extrêmement simples à préparer, ne serait-ce que faire bouillir du boulgour avec quelques condiments.
Un bon moyen d’exploiter ses sens gustatifs est la cuisson… Mais en fait : « La cuisson : bonne ou mauvaise ? ». Réponse dans l’article…
En savoir beaucoup plus ? RDV dans la boutique et découvrez Astuces pour une alimentation saine
