Changement d’alimentation : l’importance du cas par cas

L’erreur du tout généraliste

Une fois encore, je rappelle cette évidence : ce sont ceux qui souffrent qui se tournent généralement vers une autre alimentation. Ceux qui mangent beaucoup, grossissent et le vivent bien, enchaînent les gueuletons et s’en portent à merveille, ne se tourne presque jamais vers une alimentation beaucoup plus saine et mesurée. Bah oui, pas fous 🙂 Si ça ne fait pas de mal, pourquoi se priver ? C’est pour cela qu’il est si complexe de trop faire de généralités. Nous sommes tous semblables, et en même temps très différents. Certains encaissent parfaitement bien la nourriture grasse, d’autres non. Pour mon « malheur », je fais partie de la deuxième catégorie. Moi qui adore les apéros, la glace et le chocolat-noisette (mais qui n’aimerait pas), je dois faire bien plus attention que la moyenne. Je ne prétends pas que chacun devrait adopter mes habitudes alimentaires. Je peux indiquer des méthodes à tester, pas fournir LA solution à suivre à la lettre. Nous sommes tous ainsi : chacun a besoin d’une solution qui lui est propre, au cas par cas. Tout discours trop absolu et trop généraliste peut être dangereux… et il faut arrêter de croire que parce que tel régime alimentaire a fonctionné sur une, ou 10, ou 100 personnes, cela fonctionnera pour le reste du monde.

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Grignotage, nourriture grasse et mauvaise santé : mon expérience personnelle

De mon côté, j’ai très longtemps souffert de crampes d’estomac très douloureux, à m’en tordre de douleur toute une journée au lit. De même que de très fortes migraines, des états de fatigue, insomnies, etc. Rien de gravissime, mais des tas de maux qui pourrissent la vie. Et pendant très longtemps, j’ai été sacrément neuneu. Car je ne parvenais pas à comprendre d’où cela pouvait-il bien venir. J’étais alors plongé dans des songes spirituels, voire ésotériques. « Communication » avec les esprits (si si !), avis de connaissances médiums, tarots, prières, méditations de groupe… ouch !

Remarquez, hormis l’ésotérisme, pourquoi pas. Je pratique d’ailleurs toujours nombre de techniques méditatives, ainsi que bien entendu du magnétisme. Surtout, à l’époque je commettais la grande erreur de ne considérer QUE mon esprit. Comme si, quand l’esprit était apaisé, le corps allait forcément bien. Alors que les deux étaient à prendre en compte à part égale. L’un ne va pas sans l’autre, l’autre ne va pas sans l’un. Et j’irai même au-delà : même avec tout l’attachement que je porte au magnétisme et à la méditation, s’il me fallait conseiller à quelqu’un de travailler sur son corps OU son esprit, je lui conseillerai avant tout de travailler sur son corps. Revoir son alimentation, ses boissons, ses temps d’exposition solaires, ses nuits. Lorsqu’on va mal, revoir tout cela est indispensable. Une meilleure alimentation permet même de soigner nombre de troubles mentaux et psychiatriques… c’est dire à quel point corps et esprit sont liés.

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J’ai fini par réfléchir à mon alimentation, et ai suivi différentes pistes. Davantage d’eau, quelques périodes de jeûne, bien manger le matin, réduire la viande… N’étant pas très discipliné, j’ai plus ou moins testé chaque changement un par un, ce qui m’a permis d’avoir une vision claire de ce que cela pouvait m’apporter. En une poignée de mois, mon état s’était clairement amélioré. En à peu près un an, mes migraines et troubles gastriques avaient quasiment disparu. Cela n’a pas amélioré absolument tout ce qui allait mal dans mon existence. Cela n’a pas été forcément révolutionnaire… néanmoins, ça a été très efficace et je me sens aujourd’hui vraiment, vraiment mieux.

Généralités et particularités

On peut, malgré tout, se risquer à faire quelques généralités.

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– Le jeûne, sauf maigreur anormale, est globalement très bon pour la santé (à condition de ne pas le faire n’importe comment).
– Boire du lait chaque matin, une fois adulte, n’est franchement pas une bonne habitude.
– Il faut faire attention aux excès de café : ne pas hésiter à prendre un bon café le matin, puis du déca.
– Les fruits et légumes premiers prix des supermarchés et hypermarchés ne sont pas de bonne qualité, et sont peu savoureux (la plupart du temps, il suffit de les regarder pour s’en apercevoir).
– Le sucre roux, non raffiné, est davantage conseillé que le sucre blanc.
– Les nourritures très grasses doivent être limitées.

Et quelques autres conseils de bon sens. Le côté « semblable » des humains s’y retrouve. Une fois ces conseils donnés, il est clair que chacun a ses particularités. Celles-ci peuvent se repérer de deux façons :

. Soit en compagnie d’un vrai bon professionnel. Un naturopathe, un nutritionniste… même un bon généraliste peut être éventuellement de bon conseil.

. Soit on s’observe soi-même, et on essaye différents régimes. Ce point nécessite qu’on l’explore sur un article entier… Pour cela, lisez « Habitudes alimentaires : méthode pour tester… toutes les méthodes voulues » (publication le 05/11/2016).

Nota Bene : je rappelle que le terme « régime » est à prendre au sens premier du terme. Un régime est un ensemble d’habitudes alimentaires, et pas une technique pour maigrir. Il existe des régimes grossissants, détoxifiant, végétariens, acidifiant… de tout.

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