Si vous avez du mal à vous y retrouver dans le monde du bien-être, comprenez que les techniques et pratiques sont autant de voies différentes pour évoquer des éléments en réalité très basiques.
– Pour magnétiser, prenez le temps de ressentir les énergies passant dans vos mains. Puis, faites le vide, mettez-vous en canal et laissez circuler ces énergies entre la personne magnétisée et vous-même.
– Pour méditer, respirez calmement et lentement tout en faisant le vide dans votre esprit, sans songer à quoi que ce soit.
– Pour pratiquer le reiki, mêlez magnétisme et méditation en vous concentrant davantage sur les chakras.
– Pour pratiquez le zen, profitez de l’instant présent.
La plupart des méthodes peuvent se résumer en une phrase ! Du reste, certaines personnes méditent très bien sans méthode, et profitent de l’instant présent sans qu’on leur ait jamais enseigné le zen.
La plupart des concepts restent assez simples. Une fois l’idée énoncée et clairement expliquée, tout le reste n’est que précisions, paraboles et petits détails.
Mais qu’en est-il des méthodes douteuses et discours mensongers ?
Une idée énoncée mille fois par mille chemins n’est pas plus véridique qu’une énoncée une seule fois. Bien des mensonges, mis en avant de façon incessante, finissent par être considérés comme des vérités. Dans notre société, un mensonge répété mille fois a tendance à devenir vérité. On se dit : si j’ai entendu cela autant de fois et de tant de façons différentes, ce ne peut être que vrai.
Encore un schéma mental dont il faut se détacher.
On pourrait distinguer deux formes de vérités : la vérité factuelle et la vérité relative. La factuelle est liée aux faits, recherches et études scientifiques, à la matérialité. La relative est liée aux convictions, aux opinions.
La répétition d’une idée n’est pas toujours mauvaise. Dans les idées que je partage, j’ai tendance, pour être bien compris, à répéter certains points, mais sans verbiage et en allant droit à l’essentiel. Tout élément essentiel doit être répété sous différentes formes, encore et encore, afin que l’idée soit mise à l’épreuve de plusieurs contextes.
Prenons les bienfaits du fruit. Comment réagiriez-vous si je conseillais simplement d’en consommer davantage ? Cela entrerait par une oreille et sortirait par l’autre. Si par contre je parle…
. De l’énergie que donne un citron pressé le matin.
. De la façon dont composer son assiette de fruits, afin de s’habituer peu à peu à davantage d’acidité.
. De la différence énergétique entre les fruits pressés et les 100 % pur jus en bouteille.
. Du taux d’acidité de tel ou tel fruit.
Etc.
…Le message passera bien mieux. Et ce, même et surtout si la conclusion reste toujours la même : consommer plus de fruits.
Lorsqu’un concept interpelle, il faut donc le mettre à l’épreuve. A l’épreuve de pensées et d’opinions contradictoires, à l’épreuves des faits, à l’épreuve d’expériences. Si on n’est pas convaincu…
. Soit il faut repartir de zéro. Faites comme si vous n’aviez jamais été lié à ce concept, puis repartez sur de nouvelles bases, avec l’état d’esprit le plus neutre possible.
. Soit il faut d’autres sources. C’est souvent le cas, par exemple, en matière de spiritualité. On a une mauvaise approche (ou tout du moins une approche surfaite), et on a besoin d’un enseignement et d’un partage venant d’autres endroits.
(Dans les deux cas, on peut alors fréquenter d’autres personnes, aux opinions plus variées, diversifier les sources, avoir une approche un peu plus scientifique… Bref, « mettre à mal » telle ou telle conviction afin de voir si elle résiste aux épreuves ou non. Et il ne faut pas hésiter à se défaire d’une conviction).
. Soit on n’est pas prêt pour ce concept. Laissez-le de côté, vous y reviendrez peut-être plus tard. Cela arrive souvent.
Par exemple : on sent qu’on est attiré par le zen, mais finalement les exercices nous barbent.
Pourtant, l’envie est toujours présente. Pas de panique : passez à autre chose, vous reprendrez le moment venu. Laissez les choses se faire naturellement.
. Soit, plus simplement, cette pensée/ce concept/cette conviction n’est tout simplement pas la vôtre. Notez que par ce chemin, vous aurez évolué : lorsqu’on n’a pas telle ou telle conviction (ou qu’on n’accroche pas à telle ou telle méthode), il est préférable de savoir dire pourquoi, et comprendre pourquoi. Savoir qui on n’est pas et ce qu’on n’est pas… est une façon de découvrir peu à peu qui l’on est, et ce dont on a besoin.
Nota Bene : Cette façon de mettre un concept à l’épreuve fonctionne aussi bien pour un projet de vie qu’une croyance religieuse, une opinion ou autre. « Concept » est donc à prendre au sens large du terme.
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