Ne versons pas dans l’extrémisme ou la paranoïa, bien se nourrir n’est en rien un parcours du combattant ! Bien sûr, certains discours sont contradictoires… et exagérés. Voyons ensemble quelques éléments, notamment notre regard sur les produits laitiers et la façon de prendre un repas.
Plutôt que d’acheter du lait végétal aromatisé, je conseille de le prendre pur et d’ajouter un peu de vanille, de cacao en poudre, ou ce que vous désirez. Plus naturel et plus économique.
En résumé :
– Lait de vache à l’âge adulte ? Soit s’en passer, soit en consommer avec modération.
Un grand verre de lait chaque matin n’a pas d’apports extraordinaires,
et alourdit même facilement le corps.
– Dans la catégorie du lait animal, le lait de brebis est plus digeste.
– Les laits végétaux sont bien meilleurs que les laits d’animaux.
– Pour tout nourrisson, privilégier le lait maternel. Variez (lait d’amande, de châtaigne …).
– Si vous consommez des fromages, prenez garde à la qualité, la quantité et la fréquence.
– Attention aux produits transformés utilisant des produits laitiers. Réfléchissez à votre alimentation, vous pourriez ingurgiter davantage de produits laitiers que vous ne le pensez.
– Analysez-vous. Nous n’avons pas tous la même capacité de digestion du lait. Certaines personnes « encaissent » très mal les apports laitiers mais continuent à en consommer sans réfléchir.
Cuisson, mastication et temps de repas
Tout dépend de la façon de cuire et la fréquence. A la base, nous ne sommes pas programmés génétiquement pour la cuisson… mais pour Internet non plus, et ce système nous est néanmoins très utile. C’est surtout une idée reçue de croire qu’un repas sans plat cuit n’est pas un vrai repas. Nous nous sommes déshabitués au cru et avons rendu nos mâchoires de plus en plus paresseuses, à tel point qu’aujourd’hui on cherche à éviter la mastication.
Soit on choisit des aliments ayant besoin de peu ou pas de mastication, soit on mastique tout juste suffisamment. Le repas est pris vite, en regardant sa montre… Ce qui entraîne déséquilibres et excès alimentaires. Plus il y a manque de considération de la nourriture, moins il y a sensation de satiété. De fait, on cherche à manger davantage.
Et comme on ne veut pas se donner davantage de temps, on mange des choses encore plus riches, bourratives, lourdes. Dévorer un plat lourd en quatrième vitesse donne une sensation de satiété… sur le moment seulement… et fait souffrir le corps. Certes, on n’a pas forcément le temps, chaque jour, de faire toute une procession méditative autour du moindre repas. Sans passer par là, gérez les choses le plus sainement possible.
. Songez à ce que vous allez manger : considérez vraiment chaque plat.
. Mastiquez davantage chaque bouchée,
et orientez-vous vers des plats demandant une bonne mastication.
. Prenez plaisir à manger, en variant, en mangeant un peu de tout, en faisant de nouvelles expériences gustatives.
Aussi et surtout, pour rappel, la mastication est très importante ! Souvent pour bien digérer, inutile de cherche midi à quatorze heures : il suffit de mastiquer davantage.
Outre le fait qu’il faut manger davantage de cru, il faut également faire attention aux prochaines cuissons :
– Exit le four micro-ondes. Il ramollit les aliments et tue leurs qualités gustatives. Avec ce type de four, on se remplit le ventre sans se nourrir !
– Cuisez les aliments à la vapeur plutôt qu’à la poêle. Achetez un autocuiseur ! Si vous n’aimez pas cuisiner longuement, c’est l’idéal.
– Cuisez au four traditionnel autour de 150-250 °.
– Privilégiez ce qui se mange cru. Salades, concombres, fruits, radis…
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