Pas de doute… la vie moderne cherche à imposer un rythme. Métro, boulot, dodo : en apparence, il n’y a pas vraiment de choix. En réalité, les possibilités n’ont jamais été si nombreuses. Retour au rural, entreprenariat, travail à mi-temps, expatriation, monter son entreprise, son association…
Si le rythme actuel vous déplaît, rien ne vous force à l’accepter. Que ce soit à court terme (positiver le quotidien, changer d’approche, de façon de faire…), moyen terme (changer de poste / réorientation professionnelle / développer une passion) ou long terme (développer un projet de vie / un départ à l’étranger…).
. Se forcer à adopter des rythmes différents en des moments-clés
Dans cette rue, les gens marchent vite… Etes-vous forcé de faire de même ? Etes-vous pressé à ce moment-là, ou bien imitez-vous inconsciemment les autres, par simple mimétisme ? Après le travail, rien ne presse. Avant le travail, il suffit de partir plus tôt pour prendre davantage son temps. Parfois, on passe depuis des années en des endroits dont on ne connaît rien ! En prenant le temps de flâner, de respirer, chaque jour prend un nouveau sens. On remarque les gens, des boutiques, des détails architecturaux. Sur ce même principe, on remarquera qu’en de nombreux moments on se presse pour rien.
. Se créer un « sas de décompression » psychologique
Effectuer certaines tâches stressantes ou angoissantes est inévitable. Tout dépend surtout de votre regard (courageux / découragé / bienveillant / volontaire / déprimé ?), ainsi que de l’après.
Une fois la tâche effectuée :
– Tout d’abord, il convient de considérer ce qui vient d’être fait, et de le valoriser au maximum. Soyez fier de vous ! L’épreuve a été surmontée, c’est admirable. Prenez un temps méditatif pour savourer cela.
– Faites ensuite ce qu’il faut pour passer à la suite, établir une vraie frontière entre ce qui vient d’être fait et l’activité suivante. Cela peut passer par de petites actions toutes simples. Une infusion au miel / une bonne douche / un câlin / sortir respirer sur le balcon… Tout ce que vous voulez du moment que cela vous apaise… (attention toutefois à la récompense addictive, telle la cigarette). Visez le simple, le ludique et le plaisir.
. Repenser le rapport au travail
A chacun son rythme… speed, posé, alterné… D’une façon générale, l’art de la petite pause est très bénéfique. Ce point est parfois dur à mettre en place : selon une idée reçue, quand on travaille comme un stakhanoviste, on travaillerait forcément mieux. En fait, c’est un peu comme le bon et le mauvais sommeil. On peut dormir longtemps et être fatigué, on peut travailler beaucoup sans être très efficace (même si travailler toujours peu en étant ultra-productif est une autre idée reçue).
Si vous êtes employé, vous pouvez en discuter avec votre patron. Dites-lui par exemple que vous vous engagez à rendre chaque tâche dans des délais impartis, mais que vous aimeriez gérer votre temps vous-même. Le mental en personne peut se révolter : il pourrait vous culpabiliser de vos instants de pause. Bien des créatifs et idéalistes sont ainsi, ils supportent difficilement de « ne rien faire » ou d’avoir de vrais loisirs, ils se sentent coupables à chaque fois. A chacun de rééduquer son mental. Par ailleurs, sur une journée de travail, il faut songer que les temps de pause peuvent être nombreux mais minuscules. Fermer les yeux et faire quelques respirations lentes peut suffire pour couper une tâche d’une autre et être plus productif.
Et pour vous, tout va-t-il parfois trop vite ? Comment le gérez-vous, avez-vous vos propres astuces ? Si oui, quelles sont-elles ?
Pas toujours évident d’assainir son travail en cette période, n’est-ce pas ? Pourtant, votre bien-être pourrait être votre arme numéro 1 face aux pièges du monde moderne. Pour en savoir plus sur le sujet, lisez mon article « Développez votre Moi pour faire face à la crise ».
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2 Responses
Non seulement il faut faire vite mais il faut aussi avoir l’air stressé et n’y prendre aucun plaisir! Et j’oubliais, avoir l’air débordé et si possible de mauvaise humeur… Parce que le travail DOIT être pénible et douloureux, sinon ça n’est pas un travail. Ou pas un vrai travail comme je me le suis déjà entendu dire.
Parce que je fais ce que j’aime et que j’aime ce que je fais; j’y suis même parvenu pour le ménage, ce que je déteste le plus au monde; j’attends d’en avoir envie, je fonctionne ainsi autant que faire se peut mais ça m’a pris du temps; il y a tant d’obligations qu’on s’impose soi même et qui nous pourrissent la vie! Parfois on va même jusqu’à imposer nos travers de fonctionnement aux autres, en toute bonne foi, parce qu’on nous l’a transmis ainsi. Obliger une ado à ranger sa chambre parce que sa mère a oublié qu’elle aussi aimait vivre dans le désordre et que sa propre mère le lui reprochait; s’imposer un petit déjeuner ou un autre repas alors qu’on n’a pas faim parce que c’est bon pour … euh parce que c’est comme ça et qu’il est l’heure.
Maintenant, chez moi, c’est un peu “space” parait-il. Mais chacun y est bien et mes enfants reviennent aussi souvent que possible avec beaucoup de bonheur. J’ai renoncé à avoir de l’aide spontanément quand il y a beaucoup à faire aussi je la demande; et je travaille seule et souvent dans l’urgence parce que j’en ai vraiment envie à ce moment-là. Je suis efficace parce que j’y ai pensé en amont et que je suis prête à finaliser; là aussi, je crois qu’on ne peut pas généraliser, chacun fonctionne différemment et l’idéal serait de pouvoir s’y conformer.
Nous sommes de la même espèce Josiane !
(Hem… sauf pour le ménage…)