Comment bien faire ses courses, mieux manger au quotidien ? De nos jours, la manière de consommer est bien plus pris en considération qu’autrefois. Nous sommes en recherche d’une vie plus saine….
L’apport des fruits : à ne pas négliger !
. Mangez des fruits juste avant de commencer à cuisiner le repas. Ainsi, l’organisme aura eu le temps de les intégrer à l’arrivée du premier plat.
. Prenez le temps de choisir les fruits au marché et au supermarché (odeur, consistance, apparence…). Qu’importe si le fruit est difforme, il faut juste qu’il soit suffisamment mûr… sans trop l’être pour autant. Cela ne peut s’apprendre que par l’expérience de terrain ! Ne vous laissez pas avoir par les apparences parfaites. Par exemple, les tomates d’une belle rondeur et d’une couleur éclatante sont souvent les moins bonnes.
. Pour des fruits pas encore assez mûrs, chez vous, placez-les à côté de bananes (mûres ou non). La banane a pour particularité de faire mûrir les autres fruits.
. Pour des fruits trop mûrs, direction le frigo.
Pour des courses vraiment réussies
Graines, céréales et fruits secs : des aliments simples, bourrés d’énergies, pouvant être consommés sans cuisiner ! Attention aux ajouts de sel, d’exhausteurs et autres… observez les compositions. Dans un sachet d’amandes, il ne doit y avoir que des amandes. Les céréales spéciales « petit dèj’ », prévues pour être servies avec du lait, sont en général douteuses. Lourdes, sucrées, et bourrés d’additifs en tout genre.
Curieusement, les premiers prix ne sont pas forcément de mauvaise qualité. Les marques pas chères sont surtout déconseillées pour les produits transformés. D’ailleurs, globalement, plus un produit est transformé (plat préparé, à faire réchauffer, mélange surgelé…), moins il est conseillé pour une alimentation quotidienne.
Repérez les zones de vente au poids.
De nos jours on en compte de plus en plus, même dans les hypermarchés. On peut ainsi acheter uniquement ce dont on a besoin, et venir avec son propre sachet. Lorsque le rayon est conséquent, c’est aussi un gain de temps (on peut choisir son riz, ses pâtes, ses noisettes…) et même de nouvelles expériences gustatives (plusieurs sortes de boulghour, céréales que vous n’aviez jamais goûtées…). Au passage, songez que les légumineuses sont très riches (haricots, lentilles, fèves, pois…).
Face à un rayon très fourni, ne soyez pas routinier. Pourquoi ne pas prendre une petite quantité de chaque denrée proposée ? Mettez chaque ingrédient dans un petit bocal hermétiquement fermé, au frais, à l’abri du soleil. Au fur et à mesure des repas, notez ce que vous préférez. Si vous n’aimez pas cuisiner, les plats les plus simples sont souvent les meilleurs.
Faites le tour de ce qui existe dans votre coin, sans rien omettre : marchés / supermarchés / hypermarchés / vente en direct chez l’agriculteur / Amap et autres associations du même genre / magasins indépendants / cueillettes. Je sais, on a plutôt tendance à ne conseiller que l’ultra-local et le marché, et à inciter au boycott de tout le reste.
Seulement, comme déjà dit, qui dit local / bio / agriculture raisonnée etc. ne veut pas forcément dire qualité. Ce n’est pas automatique ! Il arrive que des produits de supermarchés viennent d’excellents producteurs locaux, et que des produits de marchés soient importés du bout du monde. Il arrive que des locaux ne soient pas de bons producteurs…
Et s’il va de soi qu’on peut faire certains choix par militantisme, il faut toujours avoir une exigence de qualité. Pour rappel, les fruits et légumes moches et tordus sont souvent meilleurs (car c’est signe d’une agriculture moins forcée).
Avant de poursuivre, notons qu’il est courant d’entendre des conseils quant à la variété alimentaire.
En plus d’être contradictoires, certains sont extrémistes, voire traumatisants.
Consommer trop de ceci ou de cela serait cancérigène, fragiliserait le cœur, les os, etc. Des discours si radicaux posent plusieurs soucis :
. Ils peuvent entraîner l’effet inverse. On est toujours dans la contrainte, on s’impose mille choses, jusqu’au jour où on craque et on se replonge dans toutes les mauvaises habitudes, fermement décidé de ne plus rien changer.
. Ils font fuir ! Alors que nos habitudes alimentaires pourraient convaincre une partie de notre entourage de changer, on nous prend pour un dingue.
. On tombe dans le dogme : même si au fond on n’est pas physiquement au top, on se convainc que si.
. Enfin, trop souvent, de nombreux conseils n’ont pas la moindre valeur scientifique. Voire sont antiscientifiques.
Pourtant, manger équilibré n’est pas si complexe : c’est une question de bon sens. Faut-il d’interminables théories ? En étant à l’écoute de son corps, il arrive qu’on ait besoin d’une « cure » de tel ou tel aliment. Même d’une cure de viandes rouges, et tant pis si cela va à l’encontre de bien des discours. Au-delà, ce qui compte est le comportement alimentaire général.
Par exemple, côté viandes, il est vrai qu’on a tendance à en manger trop.
Les pays où l’on est très attaché à un gros apport de viande à chaque repas (Roumanie, U . S . A. …) sont très touchés par l’obésité.
Nota Bene : sans même parler d’obésité, on peut être en déséquilibre alimentaire sans grossir. Tout dépend du métabolisme… Ne prenez pas l’apparence physique comme unique indicateur de santé.
Conseil : calculez le budget viande sur un mois (même approximativement), et dépensez la même somme dans des produits de qualité. Vous mangerez donc moins de viande, mais mieux. Allez chez le traiteur, le boucher-charcutier, ou au marché. Essayez des viandes que vous connaissez moins, sans insister sur la viande rouge. Choisissez des viandes où il faut mâcher (moins de steaks hachés, davantage de viandes « dures » !).
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