Voici 5 questions que l’on se pose, quant à l’avenir de la planète. Surpopulation, guerre mondiale imminente, météorite ou que sais-je ? Mais la situation pourrait être, sur certains points, moins dramatique qu’on ne le pense…
– Un manque de place ?
Il est vrai que la population mondiale ne peut augmenter éternellement. D’ailleurs, on manquerait déjà de place. Si on regarde les mégapoles, il y a de quoi y croire. Mais il y a un petit exercice tout simple à faire. Allez sur Google Earth et regardez les vues satellites de différents endroits de la terre. Amusez-vous à faire des zooms au hasard. Neuf fois sur dix, soit vous trouverez un territoire vide, soit à faible densité de population. Si vous habitez dans une grande ville, observez aux alentours.
Même Paris, il suffit de s’éloigner de quelques kilomètres de la capitale pour croiser beaucoup, beaucoup moins de monde. Quelques kilomètres supplémentaires et c’est la campagne ! Des forêts et champs à perte de vue, en croisant de temps en temps un modeste petit village. La planète regorge de terres. Une terre permet de construire des maisons, ou de faire de l’agriculture. C’est dire s’il reste de la place, énormément de place potentielle, pour trouver de quoi se nourrir et se loger.
– Une croissance en effondrement ?
La croissance économique et productive ne peut être infinie dans un monde fini. Mais les conséquences d’une croissance faible (et qui finira peut-être par devenir nulle, puis s’inverser : phénomène de décroissance) n’existent qu’à cause du système en place.
Des millénaires durant, l’humain n’a pas eu besoin de quelconque croissance pour vivre. La croissance économique est comme la création monétaire, la spéculation ou les marchés boursiers : ce sont des inventions. Dont on peut se passer. La fin de la croissance, et au-delà du système économique actuel ne sonnera pas la fin du monde.
Un autre système supplantera tout simplement le précédent, comme cela a toujours été le cas depuis les débuts de la civilisation. Qu’il s’agisse de Rome, la Grèce antique ou l’empire Byzantin, le monde a toujours fonctionné ainsi : un système se crée, se développe, atteint son apogée puis périclite, est « grignoté » par un autre système puis disparaît au profit du système suivant.
– Des risques imminents de guerre civile ?
Les conflits humains sont fréquents, voire omniprésents. Notons tout d’abord que l’humanité est passée par deux guerres mondiales et a survécu. Au préalable, elle a connu de très nombreuses périodes de crise. Invasions, guerres, famines, épidémies… Autant de risques aujourd’hui pour la plupart écartés, tout du moins dans les pays occidentaux.
Les « guerres civiles » que l’on craint correspondent surtout à un fantasme. Il suffit qu’un fait divers dramatique survienne pour que l’on s’imagine être au bord de la catastrophe.
D’ailleurs, de l’étranger, bien des gens se sont imaginés, lors des émeutes banlieusardes de 2005, que la France était pratiquement à feu et à sang… alors que moins de 0,1 % des territoires ont été perturbés. Et dans lesdits territoires, les perturbations sont restées très sectorisées.
Des émeutes, des conflits, il y en a eu, il y en aura encore. Mais si guerre civile il doit y avoir, n’aurait-elle pas déjà dû avoir lieu depuis longtemps ? Or, à chaque fois le déroulement a été le même : emballement médiatique, conflits courts et sectorisés, puis retour rapide à la normale.
– Des risques imminents de grande guerre mondiale ?
Si l’on écoute les prédictions, on remarque qu’elles sont vagues. Et lorsqu’elles sont un peu précises, elles s’avèrent immanquablement fausses. Mais soyons concrets et imaginons que le risque existe réellement : que faire, à part s’enfermer dans un abri antiatomique ? Mieux vaut vivre l’instant présent et constater que personne, même parmi les plus puissants, n’aurait intérêt à déclencher un conflit mondial.
– Des ressources naturelles et énergétiques en diminution ?
Un beau jour, il n’y aura plus de pétrole. Peut-être même plus d’or non plus, ni d’argent à extraire. Certaines ressources naturelles viendront à manquer peu à peu. Il est à noter cependant :
. Que ces ressources semblent surtout « indispensables » dans les pays modernes et surdéveloppés. En de nombreuses zones du monde, on s’en passe fort bien.
. Que les réserves sont encore grandes, très grandes ! Les suppositions comme quoi tout viendrait à manquer d’ici quelques années sont hautement spéculatives. Les spécialistes de la question, à savoir les principaux intéressés (les compagnies extractrices) ne semblent absolument pas s’inquiéter.
. Que bien des alternatives sont en marche. Bien sûr, elles sont encore timides… néanmoins, leur évolution est constante.
Ceci étant dit, un monde en transition demande de nombreux changements. En se changeant soi-même, on sera moins atteint par cet ancien système auquel on a tendance à trop s’accrocher. Il convient donc de développer son autonomie, et de modifier ses habitudes…
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