L’art en famille, c’est la valeur ajoutée des vacances, balades et sorties ! Voici quelques idées…
– Le visage changeant
Créez une œuvre de type « visage qui sourit » avec des matériaux naturels éphémères (exemple : feuilles avec petits cailloux au-dessus). Voyez dans les jours qui suivent quelle est l’évolution du visage. Votre enfant s’amusera de voir le visage se « tordre » et le sourire se transformer par les effets du vent. Ou encore : algues pour faire les cheveux, pierres pour maintenir la base : la coupe se modifie au gré du vent.
– Le visage à modifier
Variante du jeu précédent. Créez une œuvre « visage qui sourit » avec du matériel naturel moins éphémère, comme des pierres ou de gros cailloux. Votre enfant sera ravi de modifier le visage de temps en temps, selon ses envies (il peut lui faire froncer les sourcils, lui faire une bouche grande ouverte, lui donner un air fâché, etc.). Bien sûr, il faut choisir un endroit par lequel vous passez de temps à autre.
– Collection thématique
Créez une collection d’œuvres à thème, et photographiez l’œuvre à chaque fois. Exemples : uniquement des visages / tourbillons / lettres de l’alphabet / représentations d’animaux / flèches / certains tons de couleurs…
Les lettres sont souvent très appréciées. Réalisez ensemble un « A » sur une plage de Saint-Malo, un « B » dans le bois de Vincennes, un « C » sous les pins de Montalivet, un « D » en haut d’une montagne de PACA… Et constituez ainsi l’alphabet entier. Par la suite, il sera possible de faire des assemblages sur ordinateur, en mettant toutes les photos dans l’ordre côte à côte sur une seule image. Si chaque lettre est réalisée de façon assez banale, ayez conscience qu’en art, il n’y a pas que l’œuvre de base qui compte : il y a également le concept global.
– Œuvre puzzle
Variante du jeu précédent, à réserver aux enfants plus investis.
L’enfant fait un dessin sur une feuille de papier
(ou par ordinateur, palette graphique, toile…). Il divise le dessin en carrés.
Quatre, six ou huit carrés sont à recommander. Chaque carré est un bout du dessin, qui sera réalisé en un endroit, sous forme de land art. A chaque réalisation, on prend une photo. Peu à peu, on réunit les photos pour former la représentation du dessin. Attention : pour que les photos puissent s’assembler correctement, il faut que chaque cliché puisse être pris de face : de fait, chaque œuvre doit être assez petite.
Autre technique : décider à l’avance d’un thème sans pour autant réaliser de dessin au préalable. Exemple : un visage. Pour une première œuvre de land art on fait la bouche, pour la seconde on fait l’œil droit, et ainsi de suite jusqu’à avoir le visage complet que vous assemblerez par ordinateur. Là encore, il faudra photographier chaque œuvre de face et non de côté, ce qui implique une petite taille.
Nota Bene : quel que soit le résultat que votre enfant imagine, le résultat réel sera toujours différent !
– Le chef de chantier
Un jeu qui plaira beaucoup à votre enfant, à entreprendre
une fois que son regard artistique sera quelque peu développé.
Pour ce jeu, l’idéal est d’avoir la complicité de deux ou trois adultes. Le principe est simple : votre enfant est le chef de chantier d’un projet d’œuvre land art de son choix. Il donne des directives, demandant de placer telle pierre ici, tel caillou là, etc. L’enfant n’a pas le droit de participer directement, et doit donc s’arranger pour se faire comprendre et être précis : c’est également un jeu de communication.
Bien sûr, votre enfant doit s’engager à ne pas chercher à vous faire tourner en bourrique, mais doit réfléchir à créer la plus belle œuvre possible. Si vous avez plusieurs enfants, chacun peut être tour à tour chef de chantier. Là encore, prenez le temps de bien faire comprendre le but du jeu à chacun.
– Symétrie
Un joueur construit seul une œuvre de land art. Le second joueur se place face à lui et doit construire une œuvre symétrique. Puis, on inverse les rôles pour compléter l’œuvre. Attention, pour ce jeu il convient de bien calculer la place, et de ne pas faire une œuvre trop grande.
Convient bien aux petits (entre quatre et sept ans) qui à cet âge aiment se copier entre eux.
– Cadavre exquis
Deux joueurs (ou deux équipes) conçoivent une œuvre en se tournant le dos : aucun ne doit voir ce que fait l’autre. Entre eux sont tracés deux lignes, écartées d’un à trois mètres. Ce sont les frontières.
Chacun mène sa création jusqu’à sa frontière.
Ensuite, chacun regarde ce que l’autre a fait : le but est maintenant de relier les deux œuvres le plus harmonieusement possible en remplissant ensemble l’espace entre les deux frontières.
– Jeu du monticule
Comme nous l’avons vu précédemment, empiler des pierres et galets les uns au-dessus des autres est à la fois ludique et artistique. Ce jeu réunit les deux, et nécessite au moins trois joueurs :
Un joueur empile de petites pierres, en cherchant à faire la pile la plus haute et la plus belle.
Le second joueur fait de même avec sa propre pile.
Le troisième participant est le jury. La fin de la partie sonne lorsqu’un galet est tombé d’une des piles. Le jury prend en compte deux notes : la note artistique (quelle pile est la plus belle?) et la note technique (quelle pile est la plus haute ?). La note artistique se donne sur 10. On ajoute une note technique à la pile la plus haute : pour cela, on compte le nombre de pierres qui dépassent.
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