A la recherche du moment idéal… (attendre d’être en toge sur une montagne ?)

Peut-on magnétiser / méditer / faire de la sophrologie / de l’auto-hypnose (etc.) à n’importe quel moment ?

Quel est le bon moment pour s’y mettre ? On pourrait donner la réponse classique : l’instant présent. « Maintenant » était, est, sera toujours le moment idéal. En fait ce n’est pas si simple, car il y a de nombreux moments où on ne peut pas, et d’autres où on pourrait théoriquement mais où l’on n’y parvient pas.

Les inconvénients du fameux « instant présent »

On s’installe. On met tout en place, on s’efforce de se mettre en condition. On tente un exercice… on réessaye, encore et encore… Rien ne vient. Faut-il s’en émouvoir ? Non, c’est normal, nous ne sommes pas des machines. Il n’y a pas d’explication précise à trouver : parfois on ne le sent pas, c’est ainsi. Corps et esprit n’y sont pas disposés.

Savoir se forcer ? Oui, parfois, un peu. Mais pas trop non plus. Il est utile de se faire régulièrement « violence », autrement la paresse l’emporte. Mais si même par cette voie on n’y parvient pas, il devient contre-productif d’insister. Cela peut être signe que…

. ce n’est pas le bon moment et il faut y revenir un peu plus tard ;

. l’on ne s’est pas bien mis en condition (exemple : on a besoin de prendre une douche et de changer de vêtements avant de commencer) ;

. ce n’est pas une bonne période, et il faut mettre cette méthode de côté pour quelques mois voire quelques années ;

. qu’il faut faire évoluer la méthode, l’adapter davantage à soi-même ;

. qu’il faut tester une autre méthode (il arrive par exemple qu’on soit fait pour la méditation pendant des années, puis que l’évolution personnelle éloigne de cette pratique, jusqu’à la rendre inutile) ;

. qu’on a besoin de tout autre chose ! Non pas d’une pratique de bien-être, mais d’une activité bien plus lambda (manger, faire la cuisine, appeler la famille…).

D’une façon globale, le piège est d’être à la recherche du moment idéal ou de la situation idéale. L’instant parfait n’arrive jamais véritablement, ou si rarement. Nous vivons dans un monde imparfait, nous-mêmes sommes des êtres si imparfaits ! Au fond, le moment idéal pour méditer serait au sommet d’une montagne de l’Himalaya un jour de plénitude totale, par un magnifique lever de soleil.

Pour trouver le bon moment sans rechercher le moment idéal :

1 . Soyez attentif aux petits temps de pause méditatifs

Je parle de ces moments où vous soufflez, lorsque, entre deux activités (ou au cœur d’une activité) vous avez un petit temps de latence, au cours duquel vous ne songez à rien de spécial ni ne faites rien de particulier.

Ce sont de très bons moments pour méditer, magnétiser ou exercer toute pratique de bien-être. Cela crée une transition (ou une coupure) entre une activité et une autre. Souvent ça ne dure que quelques minutes (voire quelques secondes) mais c’est très efficace : cela vous fait repartir du bon pied.

2 . Testez des méthodes et expériences, encore et toujours

…Tout en sachant prendre du recul ! On n’a JAMAIS tort de tenter un exercice de bien-être, une nouvelle activité, un nouvel apprentissage. S’il arrive que ça ne marche pas, ça ne doit surtout pas vous décourager. Félicitez-vous d’avoir essayé, mettez-y le plus de positif possible. Cela vous encouragera à réessayer la prochaine fois, soit en testant la même méthode mais différemment, soit en changeant de méthode. Au fil des expériences, l’intuition se développe, on sait mieux de quoi a besoin le corps et l’esprit et à quel moment.

( Besoin d’idées ? Testez par exemple La technique du 8 : une méditation magnétisante pour écarter les douleurs du passé )

3 . Analysez-vous

Quel est votre état ? Normal, stressé, speed, apaisé ? Voyez à partir de là si le moment semble propice ou non. S’analyser est parfois aisé, parfois non. N’oubliez pas : ne soyez pas un « adepte » de votre méthode de bien-être comme on est adepte d’une religion ! Ce dont vous avez besoin en cet instant présent peut être très différent, et très simple ! Peut-être avez-vous tout simplement besoin de prendre un peu l’air, de dessiner ou de faire de la gym !

4 . Acceptez les semi-réussites

Si, après réflexion, vous pensez avoir besoin de votre méthode bien-être de prédilection, acceptez d’avance que tout ne se déroule pas totalement comme prévu. On peut réussir un exercice à moitié, ou ne pas bien y parvenir mais un peu tout de même, ou en faire juste un bout. Il faut s’en donner l’autorisation, être tolérant envers soi-même.

Décidément, le moment entre la pensée et l’acte est un passage capital de votre développement personnel. Pour en savoir plus sur le sujet et découvrir des astuces, lisez mon article « Projets, souhaits… ne rêvassez plus, passez à l’action ! »

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